40 m2 pour un joyeux pied-à-terre familial à Marseille

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Pour profiter de l'ambiance méditerranéenne qui anime Marseille dès que débute le week-end, Stéphanie Le Rouzic et sa petite tribu se sont mis en quête d'un pied-à-terre qui leur permettrait de changer d'air après des semaines parisiennes bien chargées. Ils ont fini par dégoter un appartement facile d'accès depuis la gare mais pas vraiment calibré pour accueillir quatre personnes. Typique de la cité Phocéenne avec ses trois fenêtres en façade, il ne proposait même pas de chambre indépendante lorsqu'ils l'ont visité, seul un bureau avait été délimité par l'ancienne propriétaire. Avec seulement 40 m2 au compteur, il semblait difficile (pour ne pas dire impossible) d'y caler les deux espaces nuit nécessaires... Mais c'était sans compter sur la détermination de Stéphanie qui a mené la transformation d'une main de maître. Les contraintes de budget, d'espace, ont stimulé la créativité de cette directrice artistique de formation ; au point de lui souffler une nouvelle vocation. Récit d'une rénovation pas comme les autres.

Point de chute à Marseille pour sa famille, le 40 m2 déniché par Stéphanie devait aussi pouvoir répondre aux exigences de la location courte durée (un impératif pour amortir les frais de ce projet de vie). Gagner en fonctionnalité était donc essentiel dans cet appartement qui ne manquait pourtant pas d'atouts sur le papier. Baigné de lumière par de grandes fenêtres, il profitait également de 3,20 mètres de hauteur sous plafond comme beaucoup de constructions de la ville. Mais pour intégrer deux chambres là où il n'y en avait pas une seule, tout devait être redessiné. Même si les fonctions n'ont pas beaucoup bougé au cours des transformations, les proportions du deux-pièces ont changé pour le mieux, puisqu'il propose aujourd'hui deux coins nuit distincts (et légèrement surélevés). La cuisine s'est naturellement ouverte sur le volume principal pour bénéficier des trois ouvertures en façade qui faisaient le charme de l'appartement. Surtout, de nombreux rangements du commerce ont été intégrés pour répondre aux besoins des propriétaires comme des locataires. Oscillant entre touches de bois chaud, de rose et de béton ciré, le projet signature de mars.avril (l'agence d'architecture d'intérieur créée par Stéphanie Le Rouzic à la suite de cette rénovation) est une source d'inspiration.
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>> Le projet de rénovation en bref >> Le lieu : dans le 5e arrondissement de Marseille. La surface : 40 m2. La durée des travaux : environ 2 mois. Le budget : 25000 euros. L'idée : aménager un pied-à-terre fonctionnel et agréable pour les week-ends et locations de courte durée, limiter les coûts en privilégiant des fournitures standards, articuler l'espace nuit autour d'une estrade, créer une décoration intemporelle et douce.
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agrandir Un volume typiquement marseillais avec une belle luminosité

1 - Un volume typiquement marseillais avec une belle luminosité - Outre sa situation centrale pour rejoindre la gare Saint-Charles, cet appartement du 5e arrondissement possédait une belle luminosité qui n'a pas échappé à l'oeil de Stéphanie Le Rouzic. Les trois fenêtres, toutes percées en façade comme dans la plupart des immeubles du 19e, étaient amplement suffisantes pour alimenter la surface impartie. Une impression renforcée par le plafond haut, pas moins de 3,20 mètres, également caractéristique de cette architecture marseillaise. Mais derrière cette enveloppe plutôt séduisante, le deux-pièces cachait quelques faiblesses, et notamment une mauvaise utilisation des cloisons. À la place de la chambre logiquement attendue, la petite famille a découvert un bureau borgne et une alcôve ouverte sur le salon. Des ajustements étaient donc nécessaires avant d'envisager des week-end prolongés ou des vacances sous le soleil méditerranéen. "Nous aurions pu conserver le plan ainsi et faire quelques transformations ponctuelles, mais j'ai préféré reprendre tout à zéro pour exploiter pleinement le potentiel, explique Stéphanie. Une bonne intuition puisque nous avons découvert des fils dénudés près des conduits aux prémisses du chantier." L'ancienne propriétaire avait en effet rafraîchi l'appartement avec une couche de blanc, un plancher premier prix, mais sans rectifier les problèmes cachés qui pouvaient s'avérer dangereux à terme. Notre créative a donc gommé ces travaux superficiels au profit d'une rénovation beaucoup plus poussée.
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Stéphanie Le Rouzic

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2 - Reaménager au centimètre près sans sur mesure (ou presque) - Prendre en main ce deux-pièces a permis à Stéphanie Le Rouzic de révéler ses compétences en architecture d'intérieur. Le projet fut même l'occasion d'une évolution professionnelle naturelle pour cette graphiste et directrice artistique de formation qui a toujours aimé dessiner et orchestrer ses futures maisons. Le défi principal de cette rénovation n'était pas forcément de créer une chambre là où il n'y en avait pas, mais bien de composer avec un budget limité au vu de la superficie à transformer (25000 euros maximum). Puisqu'il n'était pas possible de travailler en sur mesure, notre pro a composé avec ce qu'elle trouvait en grande distribution. Ainsi la nouvelle cuisine fut entièrement réalisée avec des modules et un plan de travail standards. "J'ai pris le parti de créer des cloisons qui se calent sur le mobilier et non l'inverse. Par exemple, la paroi qui isole la salle de bains fut montée une fois les meubles de cuisine posés pour ne perdre aucun centimètre, ce qui peut être le risque avec des éléments du commerce." Une astuce qui permettait d'inscrire plus facilement la cuisine dans le dessin de la pièce. Seules les poignées ont été réalisées par un menuisier, afin de rehausser les façades blanches.
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En photo : cuisine Ikea ; îlot réalisé avec des chutes de plan de travail Ikea ; béton ciré par Marius Aurenti ; tabourets en bois trouvés sur La Redoute.
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Ulrike Monso

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3 - Objectif lumière dans la salle de douche du 40 m2 - Même si l'emplacement du point d'eau est resté le même après les rénovations, des aménagements ont été réalisés pour améliorer ses prestations. La cloison fut notamment repensée avec une fenêtre qui permettait d'alimenter en lumière naturelle un espace autrefois borgne. Cette paroi devait de toute manière être ajustée pour faciliter l'installation de la cuisine standard - l'architecte d'intérieur en a donc profité pour corriger ce défaut de clarté qu'il n'est pas rare de rencontrer dans une pièce d'eau. Un verre dépoli fut choisi pour préserver l'intimité de la douche tout en permettant à la lumière de filtrer.
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Ulrike Monso

agrandir Une pièce d'eau inspirée de la nouvelle cuisine

4 - Une pièce d'eau inspirée de la nouvelle cuisine - Lorsque la petite tribu a découvert cet appartement de la cité Phocéenne, la salle de bains avait été remaniée par l'ancienne propriétaire pour faciliter la vente. Elle manquait cependant de praticité avec sa baignoire disproportionnée et son chauffe-eau suspendu juste au-dessus des toilettes. Revoir l'agencement était indispensable pour croiser toutes les fonctions dans cette partie du logement. Stéphanie a appliqué le même principe qu'en cuisine : la paroi de douche fut calibrée en fonction du lavabo déniché dans le commerce, et non l'inverse. Une fois tous les éléments casés, ses choix esthétiques ont créé une continuité entre cette pièce d'eau et le reste de l'appartement. Le carrelage utilisé en crédence dans la cuisine fut donc réutilisé sur les murs, tout comme le béton ciré, qui permettait d'inscrire la salle de bains dans le sillon du volume principal. Éviter les changements de matériaux et de couleurs reste conseillé par tous les professionnels de la maison avec des mètres carrés aussi limités. Le dialogue entre les différentes textures (la rugosité du béton, la douceur du bois ou le toucher lisse de la faïence) était suffisant pour rythmer le décor.
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Ulrike Monso

agrandir La cuisine d'origine était séparée du reste du bien

5 - La cuisine d'origine était séparée du reste du bien - La plupart des immeubles marseillais construits au 19e siècle proposent une cuisine isolée - et ce 40 m2 ne faisait pas exception à la règle. Mais une simple cloison la séparait du salon, ce qui offrait la possibilité aux nouveaux habitants de fusionner les espaces de vie. Ouvrir la cuisine permettait de décupler le volume principal mais aussi de récupérer une fenêtre supplémentaire. Et puisque la pièce était presque nue au moment de l'acquisition, il semblait logique de l'intégrer au dessin du séjour avant d'aménager une cuisine digne de ce nom. Une grande partie du mur fut donc effacée dès les premiers jours du chantier.

Stéphanie Le Rouzic

agrandir Un îlot comme transition entre les espaces de vie

6 - Un îlot comme transition entre les espaces de vie - C'est un îlot central qui joue aujourd'hui le rôle de tampon entre les espaces de vie. Il a ainsi permis de conserver une structure après la dépose de la cloison. "Ici aussi j'ai utilisé exclusivement des éléments de la grande distribution. Comme il me paraissait compliqué de dénicher un îlot aux bonnes proportions, notamment pour qu'il n'empiète pas sur la zone de circulation, je l'ai imaginé avec des chutes de plan de travail. Ce qui était tout aussi élégant et bien moins coûteux qu'une version sur mesure en chêne ou contreplaqué." précise l'architecte d'intérieur. Installé dans le prolongement de l'entrée, l'élément ne pouvait en effet dépasser une certaine longueur. Ses proportions ont toutefois été pensées pour permettre de dîner à quatre. Meuble hybride qui cache également des rangements, l'îlot est devenu le point d'articulation de ce pied-à-terre.
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En photo : miroir en rotin Anthropologie.
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Ulrike Monso

agrandir Les renfoncements d'origine ont été exploités

7 - Les renfoncements d'origine ont été exploités - Peu de choses ont été conservées dans ce deux-pièces marseillais, tout simplement car les aménagements réalisés n'étaient pas adaptés au volume ou aux besoins des nouveaux propriétaires. Reste que certains détails témoignent encore du passé, à l'image des renfoncements que Stéphanie Le Rouzic a investit avec des étagères. Au lieu de les combler avec des modules, des rangements supplémentaires, la pro a préféré souligner ces charmantes alcôves avec une touche de couleur qui contraste le monochrome de blanc, un rose poudré qui traverse les années sans se démoder. Les étagères en bois permettait d'exposer des bibelots, tout en faisant écho au chant en stratifié du plan de travail. Autant de touches subtiles qui ont personnalisé les contours de la cuisine issue du commerce.
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En photo : étagères réalisées avec des chutes de plan de travail Ikea ; peinture rose Pink Ground de Farrow & Ball.
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Ulrike Monso

agrandir Une cheminée trônait dans l'appartement d'origine

8 - Une cheminée trônait dans l'appartement d'origine - La cheminée qui habillait le volume principal du 40 m2 n'a pas survécu au chantier. Elle ne présentait pas vraiment d'intérêt avec son manteau mal proportionné, et surtout ne fonctionnait plus. Autrement dit, elle occupait de précieux mètres carrés sans apporter de plus-value à l'architecture. Sous le stratifié premier prix posé par l'ancienne propriétaire, les ouvriers ont découvert des tomettes en mauvais état - un revêtement assez répandu dans les premières constructions de la cité Phocéenne. Le choix d'un béton ciré s'est rapidement imposé pour unifier les sols qui composaient jusqu'alors le bien, et ainsi combler les traces des cloisons, de la cheminée, déposées durant les travaux. Notre architecte d'intérieur a longtemps rêvé d'un revêtement minéral et brut comme celui-ci, mais n'avait pu le concrétiser dans ses précédentes habitations. Le béton permettait également de n'avoir aucune rupture entre les différentes zones - filant du salon jusqu'à la salle de bains sans discontinuer.
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Stéphanie Le Rouzic

agrandir Agencer le volume principal dans une poignée de mètres carrés

9 - Agencer le volume principal dans une poignée de mètres carrés - Installer le canapé face aux fenêtres était essentiel aux yeux de la petite tribu qui souhaitait profiter au maximum de ces apports en lumière. Un choix également motivé pour fluidifier la circulation : "Il y a volontairement peu d'espace entre le canapé et la télé pour libérer le passage à l'arrière, explique la propriétaire. J'aime l'idée d'avoir deux zones dans le salon même si celui-ci n'est pas extensible. Les enfants utilisent cet espace de vide pour jouer, et les adultes peuvent y faire du sport sans devoir bouger le canapé ou la table basse. Il fallait de toute manière créer un semblant de "couloir" pour faciliter l'accès aux coins nuit." Le mobilier s'est donc articulé autour de cette assise en cuir qui a délimité une "zone" salon au sein du volume. Outre son rôle de séparateur, le canapé fut choisi en cuir, une matière plus résistante que le tissu pour supporter les aléas d'une location courte durée.
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En photo : canapé en cuir Ikea ; fauteuil en tissu La Redoute Intérieurs ; lampe à poser AM.PM ; tapis en jute AM.PM.

Ulrike Monso

agrandir Une palette chromatique travaillée

10 - Une palette chromatique travaillée - Stéphanie Le Rouzic a laissé parler son intuition de graphiste et directrice artistique pour créer une palette cohérente dans son futur pied-à-terre. Sensible aux couleurs, elle voulait cependant pouvoir changer régulièrement l'atmosphère sans engager un rafraîchissement de tous les murs. C'est pour cette raison que le blanc est resté dominant après les transformations. Choisir une base neutre pour la majorité des revêtements permettait de modeler facilement la décoration, en changeant des coussins ou en peignant un pan de mur en couleur. Le rose poudré, qui habille les renfoncements de la cuisine et du salon transformés en lieux d'exposition, était suffisamment discret pour colorer l'espace sans agresser et facile à repeindre si un changement d'atmosphère est décidé. La pro s'est inspirée d'une photo pour déterminer les couleurs principales du logement ; comme elle a coutume de le faire dans tous ces projets d'architecture. Couplés aux notes rosées, le bleu marine et le camel marquant du canapé ont composé une belle harmonie qui ne laisse personne indifférent. Certains voyageurs ont même mandaté Stéphanie pour repenser leur futur appartement, simplement après avoir séjourné dans cette décoration subtile et soignée qu'elle a entièrement élaborée. Autant dire que ce pied-à-terre est devenu la vitrine de son travail en architecture intérieure.
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Ulrike Monso

agrandir Le 40 m2 d'origine était doté d'un bureau aveugle

11 - Le 40 m2 d'origine était doté d'un bureau aveugle - Si l'appartement ne proposait pas de chambre à proprement parler au moment de l'acquisition (une simple alcôve accueillait le couchage), il possédait une petite pièce cloisonnée et borgne vendue comme un bureau. Une particularité qui a toutefois inspiré l'architecte d'intérieur pour esquisser les nouveaux contours de ce volume. Toutes les cloisons ont été gommées aux prémisses du chantier, mais la séparation entre les futurs coins nuit s'est largement appuyée sur l'emplacement du bureau. Le schéma existant permettait en effet de projeter deux espaces indépendants assez logiquement même si leurs proportions étaient à revoir.
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Stéphanie Le Rouzic

agrandir Une "cabane" de nuit modulable selon les envies

12 - Une "cabane" de nuit modulable selon les envies - Le nouvel espace nuit a donc pris place où trônaient autrefois un bureau et un décroché. Mais là où l'on pourrait s'attendre à une configuration classique, Stéphanie a joué l'originalité avec une plateforme qui a donné tout son caractère au 40 m2. Surélever la partie nuit de quelques centimètres offrait de nombreux avantages. Les trois mètres de plafond avaient tendance à "happer" le regard dans une zone qui n'était déjà pas très large - l'estrade a permis de rééquilibrer les proportions des futures chambres en réduisant légèrement la hauteur. C'était également le meilleur moyen de dessiner de nouvelles aires sans cloisonner. Avec seulement 40 mètres carrés de disponibles, il était important de limiter le cloisonnement sous peine d'accentuer l'impression de "petit espace". Si la partie dédiée aux enfants est isolée par une porte coulissante, côté parents, seul un rideau endosse cette fonction. Ainsi la cabane de nuit peut être largement ouverte sur le volume principal en journée. Enfin, l'estrade proposait des rangements supplémentaires dans un logement où chaque centimètre est précieux. Les marches ont été pensées comme des coffres suffisamment larges pour entreposer les valises du week-end. Un système de plaques aimantées a également libéré l'accès au reste de la plateforme, offrant une profondeur inédite pour caler planches de surf et autres équipements de plage en toute discrétion.
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Ulrike Monso

agrandir Un meuble menuisé structure la partie nuit...

13 - Un meuble menuisé structure la partie nuit... - La superficie très limitée des chambres supposait de déporter les rangements. Si l'estrade était adaptée aux affaires volumineuses, il fallait encore imaginer un module à échelle humaine pour les vêtements, chaussures ; un aménagement qui peut s'avérer encombrant dans ce genre de surface. Au lieu de voir ce meuble comme un inconvénient, la pro a décidé de lui allouer une deuxième fonction, celle de marqueur visuel. Posté à la lisière de l'entrée, il s'est appuyé sur le morceau de cloison qui séparait autrefois la cuisine du deuxième volume pour asseoir l'espace nuit. Une impression renforcée par le plaquage en chêne qui recouvre ce meuble comme la plateforme. "Si j'ai misé sur un béton en guise de revêtement de sol, c'était justement pour contrebalancer la présence du bois sur les aménagements. Un plancher aurait été de trop, et le regard ne se serait pas autant attaché au chêne comme c'est le cas actuellement."
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Ulrike Monso

agrandir Et cache en son coeur une buanderie compacte !

14 - Et cache en son coeur une buanderie compacte ! - Plus qu'un simple rangement, le module en question s'est transformé en petite buanderie d'appoint grâce à la machine à laver intégrée dans son dessin. Les arrivées et évacuations d'eau ont été pensées dès le début des travaux pour disparaître sous le béton ciré - elles rejoignent ainsi celles de la salle de bains située à quelques mètres. Des cales posées sous la machine étaient suffisantes pour amortir les vibrations pendant les cycles de lavage. Une fois les portes fermées, il est impossible de déceler l'équipement qui s'y cache. Ce pied-à-terre marseillais est ainsi paré à toutes les situations de location - du simple week-end aux vacances prolongées.
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En photo : dressing semi sur mesure réalisé avec un module Pax de Ikea.

Ulrike Monso

agrandir Monochrome de blanc dans la chambre parentale

15 - Monochrome de blanc dans la chambre parentale - Derrière le rideau en velours bleu s'est installée une chambre parentale confortable. Tout de blanc vêtue pour des raisons évidentes de luminosité, elle fut également pensée pour faciliter les déplacements, avec un matelas compact qui permettait de conserver suffisamment d'espace de part et d'autre. Le béton ciré qui caractérise l'ensemble de l'appartement s'est toutefois effacé dans la partie nuit au profit d'un revêtement en planches peintes. Leurs irrégularités ont d'ailleurs contribué au charme de cette petite chambre blanche aux airs de cabine. Une fois de plus, les revêtements ont servi de support que les textiles imprimés, comme le linge de lit ou les coussins, ont pimentés.
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Ulrike Monso

agrandir Un coin nuit aux faux airs de wagon

16 - Un coin nuit aux faux airs de wagon - De l'autre côté de la cloison, la chambre dédiée aux enfants fut pensée selon les mêmes codes esthétiques, soit un mélange subtil de blanc et de bois, notamment introduit par la porte coulissante. Un espace en couloir comme celui-ci supposait de limiter l'ameublement, c'est pourquoi les lits ont été façonnés par le menuisier du chantier à partir de lambourdes du commerce, sur lesquels ont été placés les sommiers et les matelas de 140 centimètres de large. Superposer les couchages de cette manière a insufflé des accents de wagon à la chambre. Cet aménagement semi sur mesure était une belle occasion de travailler des étagères intégrées, qui n'empiètent pas sur la circulation déjà limitée. Elles furent volontairement dessinées peu profondes : des niches, accessibles seulement depuis les lits, ont été placées à l'arrière pour créer des petites cachettes réservées aux enfants. Une touche ludique qui a apporté la touche finale à cet espace de vie ingénieux et cosy.
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Ulrike Monso

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