Boffi, l'artisan industriel

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Cuisine Boffi, "K20" de Norbert Wangen, dernière-née de la marque, déclinée en Corian ou en Inox.

Cuisine Boffi, "K20" de Norbert Wangen, dernière-née de la marque, déclinée en Corian ou en Inox.

Cuisine Boffi

Entre cuisines, bains et rangements, la marque italienne a su, en bientôt quatre-vingts ans, créer un univers riche en proposant une offre aussi pointue qu'exigeante.

C'est une vieille dame qui a gardé bon pied bon oeil. On a d'ailleurs peine à croire, à observer son activité foisonnante, qu'elle fêtera ses 80 ans en 2014. Cette dynamique et élégante créatrice, c'est Boffi, la marque italienne de cuisines, bains et rangements.  

Depuis sa création, en 1934, l'entreprise a su évoluer et parfois prendre des risques pour rester à la pointe de l'innovation et du haut de gamme. Elle est par exemple le seul fabricant à ce jour qui utilise la laque polyester pour ses meubles, une solution hautement technique et d'une maîtrise très délicate. De son usine certifiée ISO 14001 sortent chaque jour une douzaine de cuisines, dont 60 à 70 % sont réalisées sur mesure, ce qui fait de Boffi un artisan aux méthodes industrielles.  

Tout a commencé par une fabrique de petit mobilier, fondée par Piero Boffi. En 1947 naît la première usine, sous l'impulsion de ses enfants, Pier Ugo, Paolo et Dino. Ce dernier imposera une nouvelle vision en commençant à travailler avec des designers et architectes. Une révolution, pour l'époque ! En 1954, alors que l'offre est standardisée, Boffi casse les codes et introduit la couleur avec sa cuisine intégrée baptisée "C", réalisée par Sergio Asti et Sergio Favre. Suivront la "T12" en 1960, qui allie bois et lamifié, la "Minikitchen" de Joe Colombo en 1963, etc. 

Minikitchen, de Joe Colombo (1963)
C, de Sergio Asti et Sergio Favre (1954)

Le design règne en maître

En 1980, Boffi prend un nouveau virage en se lançant dans l'univers de la salle de bains. L'entreprise développe l'idée de vendre un style plutôt qu'un produit et une offre complète plutôt que des éléments séparés. En cuisine, l'imagination reste au pouvoir. Ainsi, Antonio Citterio crée "Factory", aux accents high-tech. La fin de cette décennie est marquée par l'entrée dans l'entreprise de Roberto Gavazzi en 1989, au côté de Paolo Boffi, et par le choix un an plus tard de l'architecte et designer Piero Lissoni comme directeur artistique.  

Factory, d'Antonio Cittero (1980)

Au cours des années 1990, le cap est mis sur le développement international, avec des points de vente monomarques. Boffi Solferino, le magasin milanais pour la salle de bains, voit le jour en 1998, année de l'essor de ce secteur grâce aux collections "I Fuimi" de Claudio Silvestrin et "Minimal" de Giulio Gianturco. Le lieu deviendra le flagship pour l'ensemble de l'offre de Boffi en 2003, année également marquée par l'acquisition de Norbert Wangen, société allemande de cuisines haut de gamme.  

En 2006, une nouvelle activité - les systèmes - propose des solutions de partitions d'espaces. Dans ce secteur, "Solferino", le premier dressing de la marque, est créé en 2010. Une alliance est aussi passée avec Fantini pour la formation d'Aboutwater, une marque de robinetterie qui accompagnera l'offre de cuisines et de salles de bains.  

Aujourd'hui, Boffi continue à innover et à créer l'étonnement, avec des modèles comme "K20", en acier Inox ou Corian, "Xila 09", dans une nouvelle version en verre, ou "Aprile", de Piero Lissoni, aux portes en acacia ou noyer effet scié. L'histoire ne fait que commencer...  

Xila, de Luigi Massoni (1972)
Case System, de Piero Lissoni (2003)
Aprile, de Piero Lissoni (2010)
K20, de Norbert Wangen (2012)

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