Vous voulez refaire votre cuisine ? Prenez le temps de la réflexion car la conception d'une cuisine dépend de nombreux paramètres : quelle place occupe-t-elle dans votre intérieur et votre quotidien ? Comment la rendre ergonomique ? Comment équiper sa cuisine ? Et la liste des questions est encore longue. Côté Maison a listé pour vous les critères à prendre en considération dans la conception d'une cuisine. Après vous n'aurez plus qu'à vous lancer dans les travaux. => A lire aussi : Relooker une cuisine : idées faciles et pas chères
La conception d'une petite cuisine est différente d'une grande et d'autant plus s'il s'agit d'une cuisine ouverte sur le salon. Vous l'aurez probablement compris, l'aménagement d'une cuisine se fait au cas par cas, de façon à ce qu'elle réponde aux contraintes, aux attentes, aux besoins de chacun et qu'elle s'intègre au mieux à son intérieur. Allez, on vous aide à imaginer son agencement et son équipement... A faire en sorte que votre projet de cuisine soit une réussite. Cuisine ouverte, fermée ou semi ouverte, avec ou sans îlot ? C'est à vous de jouer !
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1. Les bases de la conception d'une cuisine
Êtes-vous une famille nombreuse, un couple sans enfant, un(e) célibataire ? N'utilisez-vous votre cuisine que de façon ponctuelle ? Êtes-vous un véritable chef ? Avez-vous l'habitude de recevoir ? De ces aspects découleront les choix en termes d'agencement, d'aménagement et d'équipements. Des choix qui ne sont pas anodins, quand on sait qu'une cuisine se renouvelle en moyenne tous les... 23 ans.
Définissez ensuite un budget. Pour cela, plusieurs éléments : les meubles, l'électroménager et les possibles travaux (plomberie, électricité). C'est en ayant une idée, même approximative, de votre projet que vous pourrez prendre vos décisions. À vous de savoir si vous souhaitez investir dans de l'électroménager plutôt que dans des meubles, ou inversement. Pour ces derniers, l'offre d'entrée de gamme va de 1 000 à 5 000 euros, avec des meubles en kit généralement. Le moyen de gamme se situe entre 5 000 et 10 000 euros avec, dans ce cas, des meubles montés en usine. Enfin, le haut de gamme permet toutes les audaces... à condition d'y mettre le prix.
2. Une conception de cuisine bien pensée rime avec praticité
Le confort et l'ergonomie sont des éléments capitaux. On passe parfois du temps à cuisiner, et cela implique de nombreux déplacements : du réfrigérateur au plan de travail, de l'espace de préparation au four... Autant ménager ses efforts en aménageant le lieu de la façon la plus pratique possible. Pour l'implantation, les cuisinistes partent généralement du triangle d'activités que définissent l'espace cuisson (plaque, four), celui de lavage (évier, lave-vaisselle) et celui de préparation/conservation (réfrigérateur).
Rapprocher ces zones permet de faciliter la circulation en évitant tout obstacle. Le rangement gagne à prendre de la hauteur : privilégiez les colonnes qui occupent moins de place au sol, mais permettent de stocker davantage qu'un placard traditionnel. De même, avec un plan de travail rehaussé, on augmente la capacité de rangement, par exemple en installant un tiroir supplémentaire.
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3. Réussir la conception de sa cuisine repose aussi sur une bonne organisation de l'espace
Avant de vous lancer, un plan d'action s'impose. Pour vous aider à définir l'implantation, les cuisinistes ont développé des logiciels 3D qui permettent en quelques clics de bâtir son projet. Mais, auparavant, vous devrez prendre les mesures de la pièce à aménager : dimensions (longueur, largeur et hauteur de chaque mur), angles droits ou non, implantation des ouvrants (portes et fenêtres), des raccordements et éléments techniques (eau, gaz, électricité, mais aussi prises, interrupteurs, radiateurs).
Puis établissez un plan avec ces diverses données. Cela fait, vous pourrez vous orienter vers l'implantation la plus adéquate par rapport au lieu. Il existe plusieurs possibilités : en L (pour les pièces carrées et rectangulaires), droite ou linéaire (le long d'un mur), en U (un espace qui offre du rangement) ou encore en couloir (le long de deux murs se faisant face, pour une pièce longue et large).
Voici également quelques conseils pour vous guider. Pour positionner les premiers meubles, partez de l'évier, qui est souvent l'élément dont la place est la plus évidente, puisque situé à proximité des arrivées et évacuations d'eau. (S'il se trouve devant une fenêtre, pensez à l'équiper d'un robinet permettant l'ouverture.) Placez ensuite les éléments bas. Vous pouvez réunir évier, lave-vaisselle et poubelle dans un même espace pour plus de praticité. Quant aux poêles et casseroles, elles prendront place près de la plaque de cuisson.
Simplicité. Un aménagement élégant avec les façades " Abstrakt " brillant gris et les plans de travail " Personlig " en stratifié imitation érable clair. " Faktum ", 485 euros l'implantation type, Ikea.
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4. Sélectionnez matériaux et finitions
Déterminer le type de matériau pour les meubles, façades, plan de travail, ainsi que leurs finitions aura une incidence directe sur le prix de la cuisine. Si, pour les façades, le bois massif est le plus onéreux, des solutions comme le placage, le PVC ou le panneau de particules mélaminé (le moins cher) rendent la note plus abordable. De nouveaux matériaux font aussi leur entrée en cuisine, comme le papier (PaperStone), le bambou, aux vertus environnementales.
D'autres critères entrent en ligne de compte. Par exemple, évitez de choisir une cuisine laquée si vous avez des enfants en bas âge, car ce revêtement est fragile et ne supporte pas les coups. Pour un plan de travail, une large palette de matériaux vous est proposée : pierre, quartz, résine, verre, bois, Inox, stratifié... Outre le prix, le choix est aussi fonction de l'usage plus ou moins intensif, de la résistance aux chocs, aux rayures, à la chaleur, aux produits de nettoyage.
5. Choisissez l'électroménager
Généralement, lorsqu'on crée sa cuisine, on opte pour des appareils encastrables. Une question d'esthétisme et de praticité, puisque l'électroménager disparaît de la vue ou s'accorde parfaitement au mobilier de cuisine. D'ailleurs, les fabricants ont développé des gammes coordonnées (four, lave-vaisselle, table de cuisson) et proposent désormais des couleurs autres que les classiques noir et gris. Bien sûr, cette évolution se retrouve également dans la cuisine ouverte, qui, s'offrant à la vue, impose un aspect hyper-soigné.
Au-delà de l'aspect esthétique, le choix d'un modèle passe surtout par ses capacités et sa durabilité. Les appareils encastrables sont souvent plus chers que les modèles en pose libre. Pour s'y retrouver, il convient de regarder l'étiquette énergie apposée sur les appareils de gros électroménager. Elle permet de prendre connaissance et de comparer les consommations d'énergie, d'eau, mais également de connaître les performances acoustiques.
Bon à savoir, si vous passez par un cuisiniste, sachez que la plupart proposent des packs électroménager comprenant hotte, plaque et four d'une même marque, pour réduire le coût.
Astucieuse. Cette cuisine à portes et faces tiroirs en panneaux de fibres laqués mat ou brillant est équipée d'un meuble-banc à grands tiroirs pour un rangement malin. " Carat graphite brillant ", 1 649 euros l'implantation type, Lapeyre.
6. Éclairez suffisamment la cuisine
D'abord, pensez à l'éclairage d'ambiance pour donner une lumière générale. Plafonnier ou suspension, à vous de choisir. Les spots, encastrés ou non, sont une autre solution. Pour la zone de préparation, préférez une lumière puissante et précise. Spot halogène, tube fluorescent, peuvent être installés. Attention à les fixer sans que cela crée une ombre lorsque vous serez à la tâche. Enfin, un éclairage d'agrément peut être choisi : bandes de Leds, petits spots placés dans une niche, tablette lumineuse... sont autant de possibilités pour animer l'espace. Un conseil, privilégiez les Leds qui sont moins gourmandes en énergie.
7. Bien ventiler la pièce
Une bonne ventilation est importante en cuisine. Et pour cela, il faut choisir une hotte. Elle s'installe entre 65 et 75 cm au-dessus du plan de cuisson. Avec la nouvelle réglementation thermique (RT 2012), c'est souvent la hotte filtrante, donc à recyclage, qui sera privilégiée. Elle ne rejette pas l'air à l'extérieur, mais utilise des filtres pour les graisses et des charbons actifs pour les odeurs. En version aspirante, un conduit permet l'expulsion des odeurs et vapeurs, et les graisses sont retenues par des filtres en métal tressé. On distingue la hotte décorative (au mur, au dessus d'un îlot), tiroir (intégrée dans un meuble), casquette (compacte, accrochée sous un meuble), plan de travail (intégrée au plan, à côté de la table de cuisson) et le groupe filtrant (dissimulé dans un meuble).
Un îlot ou pas ?
Quand on pense cuisine, on imagine souvent disposer d'un vaste îlot. Si cet aménagement fait rêver nombre d'entre nous, un bon conseil : si vous disposez d'une pièce de moins de 15 m2, mieux vaut y renoncer. Car ce meuble requiert non seulement de l'espace pour être assez fonctionnel, mais également pour circuler autour, ou l'utiliser (s'il comporte des rangements par exemple). Tout autour, un espace d'au moins 90 à 100 cm est requis. Cela afin de pouvoir ouvrir les placards sans gêne.
Façon loft. Le graphisme domine dans cette cuisine accolée à deux armoires hautes reliées entre elles par des étagères. Disponible en stratifié brillant et mat, mélaminé, acrylique. " Expression ", Arthur Bonnet.
Pratique. Même dans un petit espace (6 m2 seulement), il est possible de créer une cuisine conviviale. Ici, le plan de travail fait office de coin repas. " Kiffa blanc brillant ", Mobalpa.
Contrastée. Ici, on a joué l'opposition des matières : crédence effet brut de sciage, plan de travail en céramique et façades en placage bois. Le plus : l'" Aquastation ", un meuble en Inox équipé d'un évier, de multiples bacs et d'accessoires de préparation. " Cannelle ", Darty.
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