Une place pour chaque chose, chaque chose à sa place, tel est le sésame d'une garde-robe bien organisée. Les dressings, on les aime beaux dehors et futés dedans. Armoires suréquipées, vitrines minimalistes, tringles panoramiques, tiroirs de toutes sortes... Voici notre sélection de rêve pour (enfin) mettre de l'ordre.
Un dressing à l'esprit boutique
"Gliss Walk-In" est le dernier-né des systèmes de dressing sur mesure de Molteni. Ses montants, fixés sur panneaux ou directement au mur, permettent une grande flexibilité.
On aime le côté vitrine qui magnifie les vêtements + la configuration linéaire ou en angle + les tiroirs suspendus et la penderie qui court tout le long de la composition. En panneaux laqués coloris argile et verre silice, L 579 x H 263 cm, 12737 euros pour la configuration présentée, Molteni.
Un dressing avec une richesse intérieure
Derrière des allures de simple armoire, le dressing "Hide and Seek" du designer Christian Werner pour Cinna accueille un aménagement intérieur complet. Penderie éclairée, casiers, tiroirs à chaussures... tous les essentiels du rangement concentrés dans un seul meuble.
On aime avoir le choix entre portes battantes et coulissantes + la hauteur variable entre 235 cm et 260 cm, ajustable au centimètre près + la niche ouverte, à droite, avec penderie et étagères, pour garder l'indispensable à portée de main. En panneaux laqués satinés blanc, mastic ou argile, L 263 x P 62 x H 235 cm, à partir de 6152 euros, Cinna.
Un dressing à la carte
Concevoir et construire son dressing est aussi facile qu'un jeu de cubes avec la ligne "Univers" de Lapeyre. On définit d'abord la structure grâce à une gamme de trois caissons (base, extension et angle), puis on l'aménage avec les tiroirs, tablettes et tringles.
On aime le choix des coloris, bois clair, blanc ou gris + la diversité des options + les emplacements prévus pour les spots. Caisson à partir de 269 euros, caisson d'angle 399 euros, tiroirs à partir de 75 euros, tablettes à partir de 15 euros, bandeau 4 spots 65 euros, Lapeyre.
Un dressing sobre habillé de blanc
Malgré ses lignes simples, "Linae" offre tout le confort qu'on est en droit d'attendre d'un grand éditeur.
On aime les poignées en creux, très élégantes dans leur finition noyer + l'éclairage intérieur. En panneaux laqués satinés blanc, mastic ou argile, L 522 x P 62 x H 235 cm, à partir de 10460 euros, Ligne Roset.
Un dressing à portes coulissantes avec une touche de féminité
Couleur, agencement, éclairage réglable... le dressing "Elle" a tout pour séduire les femmes.
On aime la double porte coulissante et son verre opalin feuilleté + la coiffeuse intégrée avec minitiroirs, miroir et spots halogènes. Réalisation sur mesure, à partir de 1500 euros le m2, Quadro.
Un dressing avec un îlot de luxe
Plafond, ce dressing abrite 4 penderies, 16 tiroirs, 20 étagères et des racks à chaussures.
On aime la finition wengé, chic et tendance + l'îlot central, conçu pour faciliter pliage et rangement. À partir de 1500 euros le mètre linéaire, Archea.
Un dressing standard ajustable
Avec 13 largeurs d'armoires, 2 hauteurs, 2 profondeurs et 13 finitions, "Liberty" est un dressing de série qui flirte avec le sur-mesure.
On aime l'idée des modules standard auxquels s'associe un module ajustable au millimètre + le lit à coordonner. Version sans portes à partir de 585 euros le mètre linéaire, Célio.
Un dressing avec le charme de l'ancien
Depuis 110 ans, Grange revisite le meuble de style. Le dressing "Louis Philippe", de la gamme "Modulables", en merisier et hêtre, propose 3 penderies, 3 tiroirs, de nombreux rayonnages et un espace à aménager à la carte.
On aime la finition patine noire et réchampi or + les options, comme le panier à linge ou le porte-bijoux + le rangement secret. L 227,2 x P 66,7 x H 222 cm, à partir de 9000 euros, Grange.
Petite histoire de coquetterie
Jusqu'à la fin du Moyen Âge, vêtements et autres biens de valeur sont conservés dans des coffres. Mobiles, ils permettent de prendre rapidement la poudre d'escampette. Si l'armoire existe depuis l'Antiquité, elle sert alors, comme son nom l'indique, à stocker les armes. Ce n'est qu'à la Renaissance que l'on commence à y entreposer les vêtements. Elle devient alors un meuble d'apparat agrémenté de colonnes, pilastres ou guirlandes de perles, reflet de la puissance de son propriétaire, qui parfois même la fait orner de son blason. Au XVIIe siècle, elle est installée dans le boudoir, un petit salon entièrement destiné à l'habillement et à la préparation. En somme, l'ancêtre de nos dressings fermés actuels. Il faut attendre le XIXe siècle pour voir apparaître l'armoire à glace, dont l'intérieur des portes est doublé de miroirs.
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