Dès la sortie d'Ajaccio, les vignes ourlent les paysages. Les vignerons, les éleveurs, les apiculteurs préservent leur terre riche d'un sous-sol unique. Les premiers la travaillent souvent manuellement, généralement en bio, si ce n'est en biodynamie. Les bergers pratiquent l'élevage en semi-liberté ou liberté totale. Même les abeilles partent en transhumance, entre plaine et montagne. La Corse se dévoile autrement, au naturel...
Dans la plaine de Peri, Romain Salasca est un adepte de la polyculture. Apiculteur depuis quinze ans, il déplace régulièrement ses 350 ruches de la plaine à la montagne, et depuis huit ans aux abords de ses vignes. 220 chèvres et boucs sur 300 hectares sur le massif de Punta di Bassatone, entre Tolla et Bastelica. Marc Beaumont et Laurence Luciani font paître leur troupeau librement, à flanc de montagne, avec vue sur le lac de Tolla. Domaine de la Sorba : leur cave est en cours d'achèvement. Elle surplombe les vignes, adossée à la montagne. À l'intérieur, des cuves en ciment, en Inox, des chais en bois et un travail de précision à quatre mains, le père, Louis Musso et son fils André, oenologue. "Nous faisions notre vin chez un voisin. Notre première vinification et notre passage en bio datent d'il y a un an."
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