Est-on dans une station balnéaire ou chez un antiquaire ? Une douceur de vivre toute rétaise envahit l'espace, qui se pare toutefois de précieuses gravures. Comme un cabinet de curiosités, mais frais, pimpant et lumineux, une page blanche, insulaire et légère qui accueillerait l'esprit XVIIIe, la maison de Mina conjugue, avec raffinement et modernité, l'art de la mise en scène.
"Quand on arrive dans sa maison de vacances, on a envie de légèreté, de fantaisie, on peut vivre avec trois tabourets ! Maintenant que notre lieu de villégiature est devenu notre demeure principale, j'ai voulu m'entourer de beaux objets, une gravure délicate, une très jolie chaise...." Un exercice aisé pour Mina, qui aime chiner depuis toujours, avec une prédilection particulière pour les Grisailles du XVIIIe siècle, qu'elle collectionne assidûment. "Pour vivre ici, j'ai quitté une belle maison ancienne à colombages, à Troyes, dont j'ai peut-être voulu reconstituer l'atmosphère. Je trouve que les gravures se fondent dans tous les décors et donnent une touche romantique", explique-t-elle. Des portes et volets vintage, récupérés dans une benne il y a dix ans, ont trouvé une nouvelle vie dans la maison. C'est l'épreuve de la pandémie qui a donné aux propriétaires l'envie de bouger, de s'émanciper de la ville.
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