Maison autonome, maison passive : zoom sur 2 habitats d'avenir

publié le , mis à jour le
Maison autonome, maison passive : zoom sur 2 habitats d'avenir

Maison autonome, maison passive : zoom sur 2 habitats d'avenir

Ludovic Appert pour Homaj (anciennement Solaire Box)

Pour entrevoir l'avenir sous un jour meilleur, des alternatives durables aux constructions et rénovations 'classiques' existent. On parle désormais de maison autonome, autosuffisante, passive. Encore faut-il comprendre ce qui se cache derrière ces concepts pour mieux appréhender l'habitat d'aujourd'hui, et donc de demain. Avec des préoccupations environnementales grandissantes, une habitation autonome, économe et plus respectueuse est de plus en plus recherchée. Utilisant des matériaux biosourcés, des isolants de haute performance, des technologies solaire ou géothermique, la maison dite durable s'envisage pour toutes celles et ceux qui souhaitent amorcer un changement de vie. Deux spécialistes de la question nous répondent, Charline Balfourier, directrice marketing de Homaj (anciennement Solaire Box), constructeur français de maisons autonomes en bois, et Pierrick Chevillotte, architecte d'intérieur, spécialisé en rénovation du bâti ancien. Éclairage.

Maison autonome ou maison passive, laquelle choisir ? S'appuyant chacune sur des préceptes différents - l'une autosuffisante à tous points de vue ou presque selon le degré d'autonomie défini, l'autre conçue pour satisfaire des besoins en énergie primaires -, ces deux types d'habitation peuvent faire l'objet d'une construction neuve, ou mieux encore, d'une rénovation, participant alors à une démarche durable et porteuse de sens. Si la technologie offre aujourd'hui des garanties considérables en termes d'économie et d'autonomie, le recours à des matériaux locaux, biosourcés et à des techniques plus ancestrales, fait également partie intégrante du processus. En reprenant des principes comme l'architecture vernaculaire ou bioclimatique, en menant une réflexion poussée sur sa consommation énergétique de façon à définir, par exemple, le nombre de panneaux solaires à installer ou encore en choisissant les meilleurs enduits aptes à rendre la maison la plus passive possible, on s'assure d'un habitat à la fois durable et sain. La rédaction fait le point sur ce sujet aussi vaste qu'il est en devenir. 

>> A lire aussi >> Une déco responsable, durable et éthique est possible ! 

La maison autonome versus la maison passive

Nos deux professionnels s'accordent à dire que la maison autonome ou autosuffisante "s'autonomise en tout, pas seulement en énergie". "Elle est en mesure de couvrir les besoins de ses occupants en électricité, en eau et même en nourriture", précise Charline Balfourier. La maison autonome peut ainsi être 100% indépendante des réseaux classiques (d'eau et d'électricité) ou partiellement, selon le degré d'autonomie recherché. Quant à la maison passive, elle s'intéresse uniquement à "la partie énergétique (chauffage, éclairage, ventilation) en couvrant les besoins d'énergie primaires" par elle-même, explique Pierrick Chevillotte. Très bien isolée et ventilée, la maison passive tient compte du fait que la chaleur dégagée à l'intérieur (par les occupants, les équipements) et celle venant de l'extérieur (ensoleillement) suffisent à couvrir les besoins de chauffage. Par ailleurs, contrairement à la maison autonome, la maison passive fait l'objet d'une réglementation, répondant à des normes de construction strictes qui permettent notamment de décerner une certification (label délivré par le Passiv Institut), ainsi qu'à la RT2012 (réglementation thermique - valable jusqu'en janvier 2021). Bien qu'encore insuffisante, celle-ci sera remplacée par la RT2020 qui permettra d'accéder au standard du passif.  

>> A voir aussi >> RE 2020 : à quoi ressemblera l'habitat de demain ?  

Construire une maison autonome participe d'une démarche plus globale de changement d'habitudes de vie et de consommation. Comme tout projet, elle ne se fait pas sans quelques concessions.

Construire une maison autonome participe d'une démarche plus globale de changement d'habitudes de vie et de consommation. Comme tout projet, elle ne se fait pas sans quelques concessions.

Emmanuelle Trompille pour Homaj (anciennement Solaire Box)

Les principales limites de ce type d'habitat  

Dans une maison autonome, il n'est pas possible de produire et de consommer en même temps, il faut donc stocker l'énergie quelque part. Comme le souligne la directrice marketing de l'entreprise Homaj (anciennement Solaire Box), "s'il est relativement simple de stocker l'eau, c'est plus compliqué concernant l'électricité". Bien souvent, il faut stocker cette énergie sur batterie, et plus la maison est autonome (c'est-à-dire indépendante des réseaux classiques), plus le nombre de batteries est conséquent. Ce système de compensation n'est pas sans impact sur l'environnement, ce qui peut représenter un frein à la conception d'une maison 100% autonome.  

La principale limite de la maison passive quant à elle, réside dans le fait qu'"il est relativement simple de la rendre comme tel en hiver, mais cela se complique en été", précise l'architecte d'intérieur de l'Atelier Chevillotte. Le principe est le suivant : "Un bâtiment passif est entièrement isolé, à l'intérieur chaque calorie est renvoyée dans le système pour produire de la chaleur. On comprend que dans un bâtiment qui manque d'inertie, le moindre influx solaire en période estivale risque de poser problème car il va alors falloir rafraîchir l'intérieur".  

>> A lire aussi >> Rénovation maison : nos 10 conseils pour la réussir 

Les principes énergétiques et thermiques

Une maison dite autonome s'appuie sur plusieurs systèmes qui garantissent son autonomie totale ou partielle. Des systèmes de récupérateur d'eau et d'assainissement (par la phytoépuration ou de mini station d'épuration) permettent ainsi de ne pas être relié au réseau général d'eau. Ce type d'installation suppose par exemple la mise en place de toilettes sèches, ou encore de prêter attention aux produits utilisés car l'ensemble fonctionne en circuit fermé.  

L'énergie solaire 

Du point de vue énergétique, l'autonomie s'acquière généralement grâce à l'énergie solaire que l'on capte à l'aide de panneaux solaires thermiques et/ou photovoltaïques. L'installation des premiers est intéressante pour chauffer l'eau (eau chaude sanitaire), quand les seconds sont préconisés pour s'autonomiser en électricité. En moyenne, il faut compter l'installation d'une vingtaine (4-5 kWc) à une trentaine (9 kWc) de panneaux solaires photovoltaïques pour produire suffisamment d'électricité et pouvoir la revendre si besoin. L'alternative aux panneaux solaires réside sans doute dans l'éolien mais reste encore difficile à mettre en place pour l'habitat privé, nous confie Charline Balfourier. 

>> A découvrir >> Déco écoresponsable : comment consommer moins mais mieux ? 

Schéma d'auto-consommation de l'énergie solaire : captée par les panneaux photovoltaïques, elle est injectée dans le circuit de la maison pour satisfaire les besoins et renvoyée dans le circuit général, pour la revente ou la consommation.

Schéma d'auto-consommation de l'énergie solaire : captée par les panneaux photovoltaïques, elle est injectée dans le circuit de la maison pour satisfaire les besoins et renvoyée dans le circuit général, pour la revente ou la consommation.

Homaj (anciennement Solaire Box)

La VMC double flux  

Dans l'habitat passif, l'organe de chauffe principal est la VMC double flux. Ce système, bien que relativement coûteux (entre 6 000 et 12 000 euros), réduit non seulement de façon considérable la facture énergétique, mais garantit également une meilleure qualité de l'air. L'entretien des filtres est primordial si l'on veut éviter l'apparition de moisissures, surtout dans un bâtiment parfaitement étanche. Le principe est le suivant : on part du constat que, dans une maison, on produit à la fois de l'humidité et des calories. On distingue par ailleurs pièces sèches et pièces humides. Dans les pièces humides, on aspire les calories et l'humidité. De cet air vicier, on récupère la chaleur à travers un échangeur que l'on transfère à l'air soufflé, redistribué ensuite dans les pièces sèches.  

>> A lire aussi >> VMC simple ou double flux : les 3 choses à savoir 

Pour assurer la pérennité de ce système, le bâtiment en question doit être doté de propriétés thermiques irréprochables. L'isolation est primordiale, aussi bien par l'intérieur que par l'extérieur, à commencer par l'ossature même de la maison. Les "voiles de béton par exemple ne respirent pas et conduisent rapidement le froid, quand l'ossature bois manque d'inertie", précise Pierrick Chevillotte. L'architecte d'intérieur reconnait ainsi les qualités hygrothermiques du bâti ancien car elles permettent une stratégie thermique de qualité. Il préconise les matériaux comme le pisé (mode constructif en terre crue banchée), la pierre, les dalles de chaux ou encore la fibre de bois comme isolant de toiture. C'est la garantie à la fois d'une très bonne isolation du bâtiment mais aussi d'une meilleure étanchéité à l'air, sans compromis.  

La construction d'un habitat durable

Avant de faire construire sa maison autonome, Charline Balfourier recommande de se poser certaines questions. Pourquoi souhaite-t-on être autonome ? S'agit-il d'une démarche écologique, économique, éthique ? Les réponses permettent de trancher plus facilement lorsqu'il y a des choix à faire au moment de la construction. Par ailleurs, il convient d'étudier son mode de vie pour envisager sa consommation au plus près de ses besoins voire repenser sa façon de vivre et faire quelques concessions. "On ne vit pas dans une maison autonome comme dans une maison classique : il faut être économe et malin, cela va de pair avec un certain minimalisme", explique la directrice marketing de l'entreprise Homaj (anciennement Solaire Box).  

Comme pour toute construction classique, il faut s'assurer que le terrain est viabilisable, si ce n'est déjà le cas. La description des systèmes mis en place (panneaux photovoltaïques, assainissement autonome, etc.) se fait au moment du dépôt du permis de construire. Le choix du terrain lui-même a toute son importance. Au-delà de posséder un jardin, il s'agit surtout de réfléchir l'implantation future de la maison de façon à tirer meilleur parti des propriétés du terrain. On parle alors d'architecture bioclimatique ou vernaculaire. Charline Balfourier recommande par exemple de privilégier les ouvertures au sud, ou encore d'utiliser le relief extérieur, la présence d'arbres, pour se protéger du vent.  

Les matériaux utilisés  

L'isolation est, comme nous l'avons vue, très importante et doit être gérée la mieux possible. La maison ne doit ainsi pas être totalement hermétique car il faut que l'intérieur soit ventilé, et en même temps il faut éviter les pertes de chaleur. La VMC double flux est donc essentielle. Chez Homaj par ailleurs, le choix du bois (pin douglas français) s'est imposé comme une évidence, couplé à la fibre de bois pour une meilleure isolation. Ces matériaux biosourcés s'inscrivent dans une démarche locale, durable et de valorisation des déchets. "Même s'il reste plus cher que la laine de roche ou de verre, le bois est un bon compromis en termes de prix, d'isolation et d'impact environnemental", insiste la directrice marketing. Chaque matériau a ses forces et faiblesses, et de nombreuses alternatives existent aussi suivant les régions (chanvre, liège, ouate de cellulose, laine de mouton, etc).  

>> A voir aussi >> Isolation écologique : 5 matériaux pour une maison plus saine 

Des isolants de haute performance garantissent la bonne conception d'une maison passive.

Des isolants de haute performance garantissent la bonne conception d'une maison passive.

Atelier Chevillotte

L'organisation et l'agencement intérieurs 

Pour allier esthétique et performance énergétique dans sa maison, l'organisation intérieure a son rôle à jouer. Charline Balfourier préconise ainsi l'installation des pièces dites "tampons" (à savoir celles qui n'ont pas besoin d'être chauffées, comme l'entrée, la buanderie et le garage par exemple) plutôt au nord et d'éviter de trop nombreuses ouvertures selon cette orientation. Pierrick Chevillotte met quant à lui en garde contre l'étendue de surface vitrée dans un habitat autonome ou passif. "Plus il y a de vitres, plus c'est comme si de grands radiateurs se mettaient à fonctionner, en particulier en été [où cela peut devenir problématique], il faut donc prêter attention à l'orientation et à la quantité de vitrage utilisé."  

En intérieur, les recommandations de l'architecte d'intérieur invitent à penser 'qualité de l'air'. Il préconise l'utilisation de matériaux et le recours aux procédés les moins transformés possibles, des peintures non polluantes qui laissent respirer les surfaces, des parquets en vrai bois ou encore la mise en place de cloisons autres qu'en placo® (du fermacell®, composé de gypse et de bandes de papiers recyclés, ou des fibres de bois par exemple). Le pro insiste également sur la notion de 'cascade énergétique', autrement dit mettre à profit la chaleur produite par des pièces comme la cuisine pour la réinjecter dans le circuit et en faire profiter les autres qui n'en produisent pas. Enfin, un principe qui peut paraître anecdotique mais qui a bien entendu une grande influence sur la consommation, limiter le nombre de salles de bains n'est certainement pas sans intérêt.  

Dans une maison passive ou dans le cadre de la rénovation d'un bâti ancien, un système de chauffage en plus peut être envisagé. On se tournera alors volontiers vers des poêles à bois ou à granulés.  

>> A voir aussi >> Une maison de ville écorénovée où il fait bon vivre 

Que faire de l'énergie emmagasinée ?

Lié aux performances des technologies d'aujourd'hui, le surplus d'énergie produit par les panneaux solaires peut être utilisé de trois façons différentes et suivant un objectif propre à chacun. Charline Balfourier les détaille pour nous.  

- La logique 'investissement' consiste à revendre à EDF la totalité de l'énergie accumulée. Le prix du kWh est d'environ 0,15 centimes, et un contrat est généralement établi sur 20 ans.  

- Autre possibilité, celle de produire et de revendre seulement le surplus d'énergie à EDF, le reste étant consommé pour les besoins. Cela permet de réinjecter de l'énergie verte dans le réseau et de réaliser des économies sur la facture finale.  

- Il est également possible d'autoconsommer sa production en totalité, sans la revendre à EDF. Cela suppose de stocker l'énergie sur batterie.  

>> A découvrir >> [Podcast] L'habitat écologique de demain, avec l'architecte Soumaya Naoun de Ecco-eco 

L'installation de 30 panneaux solaires par exemple, permet de produire 2 fois plus que ce qu'une maison va consommer en une année. La stocker ou la revendre est donc tout à fait envisageable.

L'installation de 30 panneaux solaires par exemple, permet de produire 2 fois plus que ce qu'une maison va consommer en une année. La stocker ou la revendre est donc tout à fait envisageable.

Ludovic Appert pour Homaj (anciennement Solaire Box)

Les avantages du bâti ancien rénové

Pour Pierrick Chevillotte, la rénovation d'un bâti ancien est une alternative pérenne à la construction, ne serait-ce que parce qu'elle représente une empreinte écologique bien inférieure, agissant sur le patrimoine déjà existant. L'architecte d'intérieur s'est d'ailleurs spécialisé dans ce genre de réhabilitation, en travaillant la notion de confort thermique, non pas selon le point de vue de la réglementation (RT2012 puis RT2020), mais selon le point de vue humain. Pour garantir ce confort thermique en intérieur, été comme hiver, le pro exploite les particularités de chaque bâtiment à rénover, s'appuyant sur la capacité des murs à stocker des calories et à les restituer en temps voulu, évitant le recours à un système de chauffage classique. Afin d'éviter les points froids, il peut appliquer des enduits de correction thermique (à base de matériau biosourcé comme la chaux) qui vont eux aussi emmagasiner les calories. Un travail complémentaire d'isolation extérieure et de correction thermique par l'intérieur peut être nécessaire pour rénover un bâti ancien. Les murs sont dits 'perspirants', c'est-à-dire qu'ils ont la capacité à stocker l'hygrométrie, à la déstocker l'été en intérieur pour rafraîchir l'air, et à la renvoyer en extérieur l'hiver, réchauffant ainsi les murs de l'habitation. D'une certaine façon, le bâti ancien ainsi repensé s'autorégule parfaitement.  

>> A lire aussi >> Aménagement : les trois clés du bien-être à la maison 

Pour offrir un maximum de confort thermique, l'architecte d'intérieur axe son travail sur les propriétés des murs, dits 'perspirants'. Ils ont la capacité de réguler de façon naturelle l'hygrométrie à l'intérieur.

Pour offrir un maximum de confort thermique, l'architecte d'intérieur axe son travail sur les propriétés des murs, dits 'perspirants'. Ils ont la capacité de réguler de façon naturelle l'hygrométrie à l'intérieur.

Atelier Chevillotte

Les enjeux d'avenir de la maison passive

Nos deux professionnels constatent que la France est en retard par rapport à ses voisins européens. En l'occurrence, "la réglementation imposée est très contraignante et pourtant assez éloignée du résultat des bâtiments sur le terrain", précise Pierrick Chevillotte, avec par exemple des problématiques de bâtiments surchauffés ou surconsommant. Si l'objectif est de généraliser un habitat dans lequel on dépense peu d'énergie, on comprend que la réglementation doit évoluer, incluant tous les acteurs du secteur (architectes, entreprises, constructeurs, métiers du bâtiment).  

Pour Charline Balfourier, il est aussi important de tendre à plus de collectif, c'est-à-dire produire pour soi mais aussi pour son voisin, une initiative encore isolée qu'il serait bon de démocratiser. L'autre enjeu selon la directrice marketing est de "penser plus vert et décentraliser : imaginer plutôt des petits hubs locaux que des grosses centrales redistribuant l'énergie, car l'énergie se perd lorsqu'on la transporte". Cela doit s'étendre à la gestion de l'eau et de la nourriture que l'on peut envisager dans une logique de proximité. Pour l'architecte d'intérieur de l'Atelier Chevillotte, l'habitat de demain ne peut s'envisager sans développer les matériaux biosourcés, que ce soit en construction ou en rénovation. Enfin, il en va d'une démarche personnelle qui consiste plus largement à changer son mode de vie pour tendre à la fois vers plus d'autonomie et un plus grand respect de l'environnement.  

>> A découvrir >> Une déco green avec des objets et meubles issus du recyclage 

Rénover les bâtiments anciens dans une démarche écologique et environnementale est l'une des clés d'avenir.

Rénover les bâtiments anciens dans une démarche écologique et environnementale est l'une des clés d'avenir.

Atelier Chevillotte

Combien ça coûte ?

Selon le site Habitatpresto.com, la construction d'une maison passive est 15 à 25% plus chère qu'une maison traditionnelle. En neuf, en particulier lorsque les matériaux sont biosourcés, "il faut compter 2 000 euros le m2", précise Pierrick Chevillotte, là où en rénovation où l'on conserverait les quatre murs et le toit, le prix au m2 s'élève à 1 400 euros HT. Sur ce type d'habitat, "des dispositifs comme le triple vitrage par exemple, coûtent plus cher, mais ce surcoût peut vite être rattrapé sur les années en revendant sa production d'énergie", souligne Charline Balfourier. Chez Homaj, la construction d'un habitat passif représente un surcoût de 5 000 euros, avec un retour sur investissement estimé à 4 ou 5 ans. 

De manière générale, "la maison passive est un peu plus chère que la maison autonome car les dispositifs mis en place sont généralement plus coûteux", insiste la directrice marketing. Il faut envisager ce type de construction/rénovation sur le long terme, accompagnée d'une démarche environnementale, avec un investissement de départ important mais qui est rentabilisé en quelques années, en particulier lorsqu'il y a revente de l'énergie produite. 

>> A lire aussi >> Travaux de rénovation : de quelles garanties bénéficiez-vous ? 

Ailleurs sur le web

Contenu proposé par Taboola

Ailleurs sur le web

Sur le même thème

Abonnez-vous

Côté Paris
Je m'abonne

Newsletter CôtéMaison

Recevez quotidiennement le meilleur de l'actu déco de Côté Maison

Services

Commentez cet article

Je m'identifie

Se connecter et publier

Je m'inscris

S'inscrire et publier

ou

Votre commentaire sera publié directement et modéré a posteriori. En publiant vous acceptez la charte des commentaires

Signaler une faute d'orthographe, une erreur dans l'article, un bug

0 commentaire