À la recherche d'un terrain pour construire la maison qu'ils avaient imaginée, Maëva et Cédric Dendoune tombent par hasard sur la petite annonce d'un hangar à bus à vendre. Peu convaincus par le descriptif, ils décident malgré tout de se rendre sur place. À peine entrés dans le bâtiment industriel, ils devinent tout de suite le potentiel du lieu. Une pièce de 150 m2, une charpente imposante avec des fermes métalliques et une hauteur vertigineuse de six mètres sous toit. Dans leur tête, le projet prend forme avec l'aide d'un architecte. Après un an d'attente pour mettre au clair la situation administrative du hangar à bus, le jeune couple se lance dans les travaux. Si une partie est confiée à des artisans, ils décident de réaliser eux-mêmes la plomberie, l'électricité et les finitions. Après de nombreux week-ends dédiés à leur maison, le hangar devient un lieu propice à une douce vie de famille.
Avec son style atypique, le bâtiment a forcé la façon de l'aménager. Maëva et Cédric Dendoune avait une idée bien précise de ce qu'ils souhaitaient. L'architecte les a aidés à penser l'intérieur du hangar avec notamment la création de deux mezzanines flottantes qui ajoutent 50 m2 de superficie. Par respect de l'environnement, le couple consacre un budget important à l'isolation. Un point qu'ils savent essentiel pour limiter la consommation d'énergie et avoir une maison régulée tout au long de l'année. En cohésion avec leur façon de penser, le bois est omniprésent. De la table de repas à l'escalier bibliothèque, Cédric Dendoune travaille la matière pour créer des meubles sur mesure. L'occasion aussi de façonner un intérieur au plus près des envies du couple et de leurs jumelles.
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>> Le projet en bref Le lieu : un petit village dans le Lubéron. La surface : 200 m2. Le budget : 250 000 euros (terrain et travaux compris). La durée des travaux : 8 mois. L'idée : transformer un hangar à bus en loft écologique.
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