Peindre un mur : les 5 erreurs à éviter

Peindre un mur n'est pas seulement affaire de décoration : cette opération demande un certain savoir-faire, pour obtenir l'effet souhaité et garantir une bonne tenue sur la durée. Voici les 5 erreurs à éviter.

Vous souhaitez relooker votre déco sans tout changer ? Repeindre les murs peut être une bonne idée ! Mais comment procéder ? Quelles sont les précautions à prendre et les erreurs à éviter ? On vous dit tout... 

Erreur n°1 : ne pas tenir compte de l'humidité de la pièce à repeindre

Pour savoir comment peindre un mur, le premier critère est la destination de la pièce. Les pièces humides, telles que salle de bains, cuisine, buanderie, soumises à de fortes variations de température, demandent une peinture murale spécifique qui limite la condensation, source de moisissures et de décollement. Il faut également tenir compte des projections : graisses alimentaires, eau chaude, savons..., qui nécessitent un lessivage régulier, c'est-à-dire un nettoyage aux produits détergents. Les peintures murales spéciales cuisine ou salle de bains contiennent des formules étudiées pour résister à ces agressions. 

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Erreur n°2 : se tromper de finition de peinture

Pour les pièces à vivre, le choix de la finition est surtout une question de goût : du mat, le plus feutré, au brillant, le plus lumineux. La qualité du mur compte aussi : plus la finition est brillante, plus elle fait ressortir les imperfections du support et de la peinture murale. 

En revanche, peindre un mur dans une pièce humide nécessite un film protecteur pour bloquer les produits d'entretien et projections diverses : le choix se fera entre finitions satinée et brillante. 

Erreur n°3 : peindre sur une surface mal apprêtée

La peinture murale exige un support propre et lisse : pour appliquer une peinture sur murs neufs, il suffit d'un bon dépoussiérage suivi d'une sous-couche adaptée. Sur un support en bon état et déjà peint, un lessivage s'impose, avec un nettoyant ménager ; une fois le mur sec, un léger égrenage au papier de verre fin peut être utile pour favoriser l'adhérence de la peinture. Sur des murs dégradés, un travail de réparation s'impose : poncer, gratter les parties qui s'effritent, reboucher les fissures à l'enduit. 

Erreur n°4 : choisir une peinture murale trop polluante

Il y a encore quelques années, les peintures murales glycéro étaient très répandues en raison de leur grande résistance. Elles sont aujourd'hui écartées pour cause d'émanations toxiques qui perdurent après séchage, mais on les trouve encore sur le marché, et certains professionnels continuent à les favoriser : à éviter absolument pour les chambres d'enfants, pour les femmes enceintes et les personnes asthmatiques ou souffrant de troubles cardiaques.  

Les peintures acryliques, beaucoup moins polluantes, à base de solvant à l'eau, conviennent aujourd'hui à toutes les pièces de la maison. L'idéal : les peintures "bio", à base de pigments et huiles naturels, mais qui sont encore assez peu répandues, et plus chères. 

Des logos comme NF Environnement ou Écolabel permettent de repérer les produits les plus sains. 

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Erreur n°5 : négliger les bons gestes de peinture

Les bons gestes de peinture vont avec les bons outils. Une peinture murale s'applique par larges passes au rouleau, à condition que les bords et les reliefs tels les moulures aient été délimités au préalable à l'aide d'une brosse ronde : pas de surcharges, pas d'arrêt en cours de surface. Plus les mouvements sont souples et réguliers, plus la peinture murale aura un bel aspect lisse et homogène. 

Tout d'abord, procédez par passes croisées, horizontales puis verticales. Ensuite, progressez par surfaces d'1 mètre de côté environ pour éviter les marques de reprise. Attention à ne pas réappliquer la peinture sur murs en cours de séchage.