Photographie de voyage : les conseils et bonnes astuces d'une spécialiste

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Photographie de voyage : les conseils et bonnes astuces d'une spécialiste

Photographie de voyage : les conseils et bonnes astuces d'une spécialiste

Mme oreille

Capturer des paysages à couper le souffle, des scènes de vie vibrantes et des détails subtils qui échappent souvent au premier regard... La photographie de voyage est un art à la portée de tous. Aurélie Amiot, également connue sous le nom de Madame Oreille, photographe en vadrouille autour du monde, a le don de saisir l'essence d'un lieu et de transmettre des émotions à travers ses clichés. La rédaction a récolté ses précieux conseils afin de permettre à chacun d'entre nous de garder une belle trace de ses aventures de voyage.

Comment choisir le bon équipement photographique, composer des images captivantes ou encore tirer parti de la lumière naturelle... Autant de points à considérer lorsque l'on se lance dans la photographie de voyage. Au fil de ces questions-réponses, Aurélie Amiot nous guide également dans l'art de raconter une histoire à travers la photographie, et nous livre ses astuces pour capter les moments spontanés et créer une connexion avec les habitants locaux lors des voyages. En vue des préparatifs d'un voyage à venir ou avec le simple souhait de s'imprégner de l'art de la photographie de voyage, les conseils d'Aurélie aident à créer des images mémorables et donner vie aux souvenirs.  

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Ile de Skye, Écosse.

Ile de Skye, Écosse.

Mme Oreille

Qu'est-ce qu'une belle photo de voyage ? 

Aurélie Amiot : L'aspect émotionnel et le regard personnel que l'on a sur la photo priment. Une belle photo de voyage c'est une photo qui illustre un moment qui a particulièrement plu, un souvenir que l'on désire ne surtout pas oublier, qui évoque beaucoup. Autrement dit un cliché qui nous parle à nous à titre personnel, une photo qui n'est pas anonyme. 

Quels sont vos conseils concernant le matériel à emporter en voyage ? 

Aurélie Amiot : La question ici concerne ce qu'on a envie de faire. Prendre un appareil de quelques kilos et plusieurs objectifs, pour un sac qui dans mon cas fait rarement moins de 10 kg, ne correspond pas à tout le monde. Il faut adapter son matériel à ses envies et à son voyage. Je connais des passionnés de photo qui pour certains voyages ne prennent pas leur matériel, car ils savent qu'être chargé n'est pas adapté à ce voyage en particulier. Si l'on sait qu'on ne va faire que de la ville, ou que des photos d'un style bien précis, alors prendre un seul objectif classique peut suffire. 

Aujourd'hui, c'est tout à fait possible de ne partir qu'avec un smartphone et de rentrer content de ses photos. La question du matériel ne se pose plus autant qu'auparavant, il faut se demander : "Va-t-il m'apporter quelque chose ou être une contrainte". Si on part en trek, on va partir plus léger que si l'on part en safari. Justement, dans le cadre d'un safari en Tanzanie ou encore au Kenya, le téléobjectif de qualité me paraît pertinent pour ramener des photos de qualité. Et au contraire, pour un city-trip d'un week-end, dans ce cas-ci, le même matériel n'est pas nécessaire. 

Privilégier un matériel qualitatif lors de l'organisation d'un safari.

Privilégier un matériel qualitatif lors de l'organisation d'un safari.

Mme Oreille

Comment trouver le bon spot photo ? Comment éviter les attrapes touristes ? 

Aurélie Amiot : Il y a beaucoup de superbes spots photos visibles directement sur Instagram. Dans mon livre, Guide photo pour les voyageurs (Editions Eyrolles) je donne des exemples. Il y a notamment un arbre en Nouvelle-Zélande en plein milieu d'un lac, c'est une scène assez paradisiaque, ou alors en Norvège, où l'on peut poser devant une espèce de langue rocheuse au coeur d'un fjord (vallée glaciaire inondée). Il y a quelques lacs au Canada où c'est pareil, quand on regarde sur les réseaux sociaux, c'est un lieu en pleine nature, mais au final, c'est au bord d'un parking très fréquenté. L'envers du décor, c'est qu'il y a souvent des queues monumentales attendant de faire la même photo. La foule peut facilement gâcher le lieu, la photo prise sera très belle, mais le lieu en lui-même perdra un peu de son intérêt extraordinaire. Il est possible de contourner ce côté carte postale, voire de jouer avec les touristes sur ses clichés, je pense à la photographe Martine Parr qui y prend plaisir, mais c'est un parti pris. 

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En général, si on veut une photo d'un paysage ou d'une ville, il faut les repérer un peu à l'avance pour être un bon endroit, au bon moment. Google maps permet déjà d'avoir des suggestions en regardant les photos publiées par d'autres. Aussi, j'utilise pas mal d'applications qui permettent de voir le cheminement du soleil en fonction des heures. Il faut géolocaliser l'endroit où l'on va être pour savoir où va tomber le soleil. Ce sont des applications comme Photopills, Planit ou The Photographer's Ephemeris. Si on cherche un lever de soleil ou au contraire un coucher, on saura où se positionner. 

En général, s'il y a un conseil, c'est de se donner du temps. Si on sait vouloir réaliser une photo à un endroit précis, avec une idée en tête, il ne faut pas hésiter à y aller en avance pour avoir le temps de bien se positionner. Mais aussi, y rester suffisamment longtemps pour pouvoir optimiser ses chances de faire la photo désirée. 

Sur les sites touristiques, les couchers de soleil seront toujours plus prisés que les levers de soleil, tout simplement pour les horaires. En ville, les photos nocturnes sont un bon moyen d'éviter le monde, ce qui peut donner des photos sympathiques sans le côté foule des sites connus. Les photos de nuit peuvent demander un peu de pratique, mais encore une fois, les smartphones actuels permettent de belles photos nocturnes si l'on fait attention aux mouvements.  

Cliché pris de nuit, les lumières se reflètent sur les sols mouillés par la pluie.

Cliché pris de nuit, les lumières se reflètent sur les sols mouillés par la pluie.

Mme Oreille

Une solution reste de prendre un trépied ou d'avoir un matériel assez récent qui permet de balancer le tout. L'appareil peut être posé sur du mobilier urbain, une poubelle, une rambarde ou la rue, il y a toujours une technique à trouver. 

Ici, ça concerne le fait de contourner la problématique de la foule, mais la solution peut être de ne pas chercher à refaire la carte postale classique. J'ai en tête des photos du Taj Mahal réalisées il y a quelques années, nous avions fait l'ouverture tôt, un peu avant 6h du matin. Il y a déjà du monde, forcément, car c'est un des plus gros sites touristiques d'Inde. J'ai pu réaliser quelques clichés, dont la photo traditionnelle d'une fontaine qui donne sur le monument, mais ma photo préférée du Taj Mahal n'est pas celle-là. Je l'ai prise le soir, en étant dans un champ de l'autre côté de la rivière, à l'arrière du monument. C'est un terrain en friche où des Indiennes traversent quotidiennement pour rentrer des champs. Pour le coup, c'est une photo qui a beaucoup plus d'intérêt, car c'est une photo qui n'a pas été reproduite des milliers de fois par d'autres touristes. C'est une photo qui a un peu de vie et qui présente un contraste entre le Taj Mahal, très touristique et majestueux, et les Indiennes rentrant du champ en n'en ayant strictement rien à faire, car elles passent devant tous les jours. 

Taj Mahal, Agra, dans l'État d'Uttar Pradesh dans le nord de l'Inde.

Taj Mahal, Agra, dans l'État d'Uttar Pradesh dans le nord de l'Inde.

Mme oreille

Quels sont les éléments clé à considérer pour composer une bonne photographie de paysage pendant un voyage ? 

Aurélie Amiot : Le conseil assez classique à donner pour la photographie d'un paysage, c'est d'essayer d'avoir un horizon droit. Si besoin, c 'est quelque chose qui se corrige assez facilement en postproduction, certains outils qui automatisent ce genre de choses. Un conseil peut être aussi de placer la ligne d'horizon soit sur le tiers supérieur ou le tiers inférieur de la photo. Ce qui donne un peu plus de dynamisme. On peut tout à fait jouer sur cette règle-là et placer la ligne au milieu, sachant que l'effet sera différent. 

Ce qui peut être intéressant, c'est d'amener des éléments extérieurs au paysage, le conseil est de les placer dans les coins, sur les lignes de force. L'image se divise grâce à deux lignes verticales et deux lignes horizontales, chacune est placée au tiers. C'est pour cette raison que l'on trouve beaucoup de petites silhouettes sur les photos de paysage, ça permet de casser la monotonie du paysage tout en donnant une échelle. On peut amener une silhouette, mais aussi un arbre, un rocher, un panneau, etc. en fonction de ce qu'on a sous la main. Personnellement, j'aime particulièrement quand ce sont des locaux qui rentrent dans le cadre, ça donne un cachet supplémentaire. Par exemple, un local qui arrive et qui porte une tenue typique du lieu. 

Cliché pris au Japon. Placer une silhouette sur une ligne de force de la photo donne des échelles différentes.

Cliché pris au Japon. Placer une silhouette sur une ligne de force de la photo donne des échelles différentes.

Mme Oreille

Quels sont vos conseils pour la photographie de portraits ?  

Aurélie Amiot : Pour ce qui est des portraits, le conseil absolu est de toujours faire la netteté sur les yeux. Il ne faut pas écraser le sujet dans le bas de l'image et lui laisser de la place. Il est intéressant de faire la part belle au regard, et surtout de réfléchir à où tombe la lumière et ce que ça fait ressortir. 

Portrait réalisé au Maroc.

Portrait réalisé au Maroc.

Mme Oreille

Qu'en est-il des monuments et sites touristiques ? 

Aurélie Amiot : Les monuments, c'est ce qu'il y a de plus difficile à photographier, car c'est complexe à cadrer. On se trouve assez bas par rapport à eux et le tout est facilement déformé. Un des conseils qui peut être donné, est de ne pas hésiter à reculer puis à zoomer. Plus on recule en zoomant, plus les verticales restent verticales. 

Photographier un monument et garder un peu de vie peut être compliqué, la solution peut être d'attendre l'apparition de quelqu'un ou que quelque chose passe, comme une voiture. Ou jouer avec la végétation par exemple, aller photographier le monument au travers d'arbres et de feuillages. Par exemple, pour la Tour Eiffel, c'est quelque chose d'assez classique. Il est, aujourd'hui impossible de faire une photo qui n'a pas déjà été faite depuis le Trocadéro. Les photographes essaient alors de la photographier depuis les rues adjacentes, pour y intégrer un immeuble haussmannien ou des arbres en fleurs, ce qui donne un cadrage qui sort de l'ordinaire. 

Phare de Cape point, proche du Cap de Bonne Espérance, Afrique du Sud. Choisir un angle nouveau et jouer avec la végétation a permis à Aurélie Amiot d'éviter les foules sur sa photo.

Phare de Cape point, proche du Cap de Bonne Espérance, Afrique du Sud. Choisir un angle nouveau et jouer avec la végétation a permis à Aurélie Amiot d'éviter les foules sur sa photo.

Mme Oreille

Comment pouvez-vous tirer parti de la lumière naturelle pour améliorer vos photos de voyage ? 

Aurélie Amiot : La lumière naturelle varie énormément d'un lieu à l'autre, au cours de la journée et au cours des saisons. Selon l'endroit où l'on se trouve, la lumière est très difficile à travailler ou au contraire va tout sublimer. A titre personnel, un grand ciel bleu, quand le soleil est au zénith, est un moment qui s'avère très difficile à photographier. Il y a des zones d'ombre très dures, noires et marquées, et il faudra justement jouer avec la lumière disponible et chercher des contrastes. Si on photographie des éléments très blancs, comme de la neige, ça peut rapidement donner des blancs éclatés et des noirs très noirs. Il faudra alors chercher des zones en partie ombragées puis jouer avec les contrastes. Les lumières les plus belles sont souvent présentes quand le soleil est plus doux avec des lumières plus rasantes. 

Photo prise en Islande lors d'un voyage-stage photographique.

Photo prise en Islande lors d'un voyage-stage photographique.

Mme Oreille

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Les différentes applications évoquées plus tôt permettent de connaître les horaires de lever et de coucher de soleil. On peut alors profiter des heures que l'on appelle les golden hours. Ce sont les heures qui précèdent et suivent les lever et coucher de soleil pendant lesquelles la lumière est très douce. On peut aussi savoir qu'à tel endroit, à ce moment de la journée, la lumière va être catastrophique et qu'il est peut être plus judicieux de se tourner vers des photos en intérieur à ce moment-là. 

Lors de la réalisation d'un portrait, il peut être intéressant de jouer les zones d'ombre, mettre la moitié du visage à l'ombre, par exemple. Le résultat sera alors différent et graphique. Ou alors, mettre le rayon de lumière sur le visage et avoir une ombre très marquée à l'arrière. Ce qui suppose d'avoir un sujet que l'on peut diriger. 

Quels sont vos conseils pour établir une connexion avec les habitants et obtenir des portraits authentiques lors de vos voyages, tout en s'adaptant aux habitudes culturelles locales ? 

Aurélie Amiot : Il est vrai qu'il y a des lieux très touristiques où le touriste n'est pas très bien perçu et certains où il est, au contraire, apprécié. 

Au Groenland, le tourisme de croisiéristes ne restant qu'à la journée n'a rien à leur apporter. Aujourd'hui, sur les écoles, il y est souvent noté "Merci de ne pas photographier les enfants", car cette limite était régulièrement franchie. Alors qu'à contrario en Thaïlande, je n'ai eu aucun problème à faire des portraits alors que c'est un pays déjà extrêmement touristique. De manière générale en Asie du Sud-Est, les locaux se prennent au jeu de la photographie. 

L'idée reste de ne pas prendre pour soi un refus, de ne pas forcer et d'avoir du respect pour les gens qu'on photographie. Personnellement, j'essaie toujours d'apprendre quelques mots dans la langue du pays où je me trouve. Sans forcément tenir une conversation, mais être capable de dire bonjour et avoir des formules de politesse. Ce qui permet d'enclencher de suite un rapport assez positif. Mais aussi, être souriant et être assez propre sur soi. En effet, dans certains pays, quand on débarque avec une tenue de long voyage proche d'un baroudeur, ce ne sera pas forcément perçu de manière positive. 

Sri Lanka, voyage réalisé en février 2020.

Sri Lanka, voyage réalisé en février 2020.

Mme Oreille

Les premières photos portrait seront souvent assez posées, avec un regard sur l'objectif, l'esquisse d'un sourire. Puis ce sera plus ouvert et on pourra prendre des photos un peu plus naturelles. Un coup de pouce peut être de loger chez l'habitant, une pratique que je fais beaucoup. C'est une bonne porte d'entrée à la photographie après avoir sympathisé avec la personne qui nous loge. Notre hôte peut nous inviter à des événements, et nous présenter d'autres personnes. En Indonésie, on s'est retrouvées invitées à des mariages, à des enterrements, à des fêtes de famille ou encore à des cérémonies traditionnelles. À chaque fois, c'était ça, parler quelques mots, loger chez l'habitant et saisir chaque opportunité qui s'ouvre à nous. 

Cliché pris au Mali en 2012. "J'ai pris cette photo à Bamako. La fillette s'appelle Ma, c'est la voisine du monsieur chez qui nous dormions."

Cliché pris au Mali en 2012. "J'ai pris cette photo à Bamako. La fillette s'appelle Ma, c'est la voisine du monsieur chez qui nous dormions."

Mme Oreille

Culturellement, les habitudes ne sont pas du tout les mêmes d'un endroit à l'autre, ce qui fonctionne en Indonésie ne marchera pas forcément au Maroc ou en Argentine. Il faut s'adapter, le maître-mot est de respecter l'habitant. Montrer qu'on n'est pas là pour être intrusif ou pour donner une mauvaise image du pays. 

Faut-il retoucher ses images, et si oui comment ? 

Aurélie Amiot : Tout dépend de ce qui est mis après le mot retouche, j'explique souvent que retoucher ne veut pas dire dénaturer. C'est-à-dire qu'à l'époque où on travaillait en argentique, on travaillait le contraste, les couleurs, etc. depuis la pellicule - exactement de la même manière qu'on le fait aujourd'hui sur un ordinateur. 

Quand on prend une photo avec un smartphone, de lui-même le téléphone ajoute du contraste, il sature les couleurs. Une photo de manière générale n'est jamais neutre. 

Retoucher est quelque chose que j'aime beaucoup. Je trouve que pour aller plus loin, quand on apprend la photo, retravailler ses images est très intéressant. C'est l'étape où l'on va se rendre compte de nombreux petits détails. C'est un regard nouveau sur la photo à partir du moment où on passe du temps à corriger ce qui ne va pas, et de devenir plus exigeant avec soi-même. 

Qu'en est-il des retouches de photos prises à l'appareil photo ?  

Aurélie Amiot : Si on a un Reflex, c'est assez intéressant de travailler en RAW (RAW : un type de fichier d'image issu d'un appareil photo numérique qui contient les données brutes du capteur). Avant ce type de fichier brut prenait de la place, mais aujourd'hui en vue du coût minime des cartes mémoire, c'est dommage de s'en passer. Ce type de fichier permet de retravailler intégralement son image, et d'en garder toute l'information. C'est un vrai plus qui permet d'avoir une démarche de bout en bout, car la photographie ne s'arrête pas au moment du déclic. 

La photographie, c'est l'intention jusqu'à la réalisation et le développement. Ce genre de fichier doit passer par un logiciel pour être par la suite imprimable ou pour être utilisé sur les réseaux sociaux. Les différentes teintes de la photo sont alors facilement modifiables, tout est moins limité. 

Avez-vous des conseils concernant la photographie de voyage faite au smartphone ? 

Aurélie Amiot : Les téléphones actuels, honnêtement, si l'on n'a pas l'envie d'aller vraiment approfondir la photographie de façon technique, permettent de faire des photos plus que correctes. Elles sont imprimables en grand format sans aucun problème. Après, effectivement, ça nécessite de prendre le temps de réfléchir à son cadrage et de trouver une belle lumière. Si je peux donner un conseil sur les smartphones actuels, j'ai toujours tendance à sous-exposer légèrement, ce qui donne du pep à la photo. 

Et côté retouches ? 

Aurélie Amiot : Ce n'est pas parce qu'on est sur smartphone qu'on est obligé de laisser la photo telle quelle. Il y a des applications, comme Photoshop qui existe en version express ou alors pas mal d'équivalents, qui permettent de retoucher les couleurs, la teinte globale de l'image ou le contraste. Il y a pas mal de situations où le smartphone ne va pas être capable d'analyser, comme dans des photos de coucher de soleil, des photos avec de la neige. Corriger ces éléments est accessible et très intuitif sur les applications. 

Portrait d'Aurélie Amiot, aussi connue sous le nom de Mme Oreille. Cliché pris en Patagonie.

Portrait d'Aurélie Amiot, aussi connue sous le nom de Mme Oreille. Cliché pris en Patagonie.

Mme Oreille

>> Pour aller plus loin >> Regard d'artiste : la photographe Aurore Bagarry immortalise la roche 

Plus d'info : www.madame-oreille.com ; Guide photo pour les voyageur, Editions Eyrolles. 

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