Par souci esthétique ou simplement pour déployer une certaine originalité dans le décor, rendre une porte invisible se fait de bien des façons. L'ouverture disparaît dans le mur, au point qu'elle se confond parfois avec des moulures. On parle alors de porte sous tenture : elle ne comporte ni chambranle, ni ferrures et la poignée se fait la plus discrète possible. Grâce à un système à galandage, le vantail se dérobe même dans l'épaisseur de la cloison. À la clé, les perspectives intérieures sont décuplées et la lumière circule d'autant mieux. L'intérieur se fait plus secret, les pièces cachées derrière ces portes dérobées, plus mystérieuses. La preuve en 12 exemples où le battant joue à cache-cache.
Pour que la porte ne fasse qu'un avec le décor, le mieux est certainement de la rendre invisible. Elle disparaît volontiers dans le cadre poétique d'un papier peint panoramique ou sous un aplat de couleur peinte en all over. Aménagement gain de place par excellence, la porte coulissante est un support de prédilection afin de jouer à cache-cache. À galandage, le système rend l'ouvrant invisible, tout en s'adaptant aux besoins - dans un studio, il est tout indiqué pour rendre un coin nuit plus intime à la tombée du jour. Caché, dérobé, le vantail s'inscrit dans la continuité des moulures d'un intérieur classique pourvu que l'on joue les finitions jusqu'au bout. L'idéal est de rendre l'encadrement de porte, voire les ferrures, parfaitement imperceptibles. Les architectes d'intérieur et décorateurs nous livrent leurs secrets pour cacher une porte avec goût et jouer sur l'imaginaire du passage secret...
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