Un ancien atelier au charme fou réinventé en loft lumineux

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Le charme fou de cet ancien atelier d'artiste parisien n'est pas uniquement lié aux verrières zénithales ou à l'exceptionnelle hauteur sous plafond qui le caractérise. Les souvenirs que la propriétaire et sa fille ont partagés entre ces murs pendant plusieurs décennies l'ont en effet imprégné d'une ambiance particulière, que l'architecte DPLG Camille Salzman s'est appliquée à respecter tout au long de cette rénovation. Transformé en maison dans les années 50, le bâtiment situé en fond de cour profitait déjà d'un volume autocentré au-dessus duquel flottait une mezzanine en bois. Mais la surface n'était plus suffisante pour accueillir en même temps tous les membres de cette famille qui s'est naturellement agrandie avec les années. La configuration de l'atelier permettait de réaliser une surélévation où installer l'espace nuit manquant - l'occasion pour la propriétaire d'offrir à ce loft qui lui était si cher le coup de frais dont il avait besoin pour briller à nouveau.

Pour que cet atelier d'artiste puisse rester un lieu de rassemblement familial, la propriétaire n'a pas hésité à lancer de lourdes rénovations. N'ayant rien perdu de son charme premier, le bâtiment s'articulait autour d'un volume en double hauteur, baigné de lumière par des verrières percées au nord qu'il était impensable de toucher. L'intérieur avait cependant besoin d'être épuré des trouvailles en tout genre qui composaient l'aménagement. Des infiltrations survenues quelques années plus tôt avaient également endommagé le plancher, obligeant Camille Salzman à revoir la base de la maison avant même d'envisager d'autres transformations : "Il a fallu dédier toute une partie du chantier à la rénovation énergétique de l'atelier. Nous n'avions pas prévu d'allouer un temps et un budget aussi importants à la technique, mais ce sont des aléas avec lesquels il faut composer, il était de toute manière impensable de construire une surélévation sans assurer le reste de la bâtisse. La création d'un nouveau vide sanitaire et la rénovation des dalles ont significativement amélioré l'isolation". Une expression plus contemporaine de l'espace fut ensuite proposée par l'architecte pour sublimer l'architecture de l'atelier, offrant à la famille un point de ralliement fonctionnel et baigné de lumière.
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>> Le projet de rénovation en bref >> Le lieu : Paris 16e. La surface : environ 120 m2 dont 107 loi Carrez. La durée des travaux : 1 an. L'idée : offrir une seconde jeunesse à cet ancien atelier d'artiste habité depuis les années 50 en misant sur des matériaux bruts et élégants comme le béton, le bois, et en réalisant une extension pour ajouter un espace nuit supplémentaire.
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agrandir Composer avec les imprévus du chantier

1 - Composer avec les imprévus du chantier - Mandatée pour redonner un coup d'éclat à cet ancien atelier d'artiste, Camille Salzman s'est confrontée à quelques imprévus pour mener à bien cet ambitieux projet de rénovation. Le diagnostic de performance énergétique (DPE) a rapidement dévoilé que la construction était une passoire thermique - un problème pour le confort des habitants mais aussi pour une potentielle mise en location. L'humidité qui s'était infiltrée dans les murs avant d'atteindre sévèrement le plancher sous-entendait de recréer un vide-sanitaire, mais aussi de revoir la dalle du rez-de-chaussée pour en améliorer l'isolation. Il était également nécessaire de rénover les verrières - atout charme de l'atelier - avec un double-vitrage qui limite les pertes de chaleur. Amplement suffisantes pour alimenter le volume en lumière, ces prises ont cependant été complétées par deux fenêtres de toit durant le chantier afin de ventiler naturellement la maison. Une rénovation énergétique complète que l'architecte DPLG a mené de front avec le projet de surélévation. Il était en effet nécessaire d'agrandir pour permettre à toute la famille de séjourner en même temps entre les murs de l'ancien atelier. L'extension, réalisée au-dessus de la future suite parentale, s'est naturellement intégrée à l'architecture existante avec ses façades vitrées. La couche de blanc qui fut largement adoptée sur les hauteurs de la construction a également facilité l'intégration de cet étage dans le prolongement de la mezzanine.
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En photo : suspension en papier Hay ; chaises en bois et velours La Redoute Intérieurs
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Hervé Goluza

agrandir Une pièce de vie relocalisée sous la double hauteur de l'atelier

2 - Une pièce de vie relocalisée sous la double hauteur de l'atelier - Une réorganisation des espaces était également prévue pendant le chantier. Le centre de la maison, caractérisé par une double hauteur d'exception, était autrefois habité par un bar tandis qu'une cuisine étouffait dans l'ancien appentis, intégré à la maison quelques années plus tôt. Cette disposition, peu adaptée à la réunion de trois générations sous le même toit n'a donc pas survécu au passage de l'architecte. Implanter la cuisine et la salle à manger associée au coeur du volume permettait de rassembler la famille sous la lumière zénithale. "Nous avons toutefois repris l'idée du bar pour lier plus étroitement les espaces du rez-de-chaussée, explique Camille Salzman. À cheval sur deux niveaux, il est à hauteur d'assise d'un côté, et permet de s'y accouder de l'autre. C'est un meuble fédérateur qui délimite subtilement les différentes zones." Symbole fort pour les propriétaires, un olivier reconstitué a tout naturellement trouvé sa place dans le dessin du bar. Composé d'un tronc véritable et de feuilles en tissu (une version stabilisée n'étant pas compatible avec la grande luminosité de l'atelier), il crée l'illusion d'une cour intérieure autour de laquelle tous les espaces gravitent, à l'instar d'un riad. Une arrivée d'eau et un système d'arrosage ont d'ailleurs été prévus pour permettre à la famille de planter un jour un arbre véritable.

Hervé Goluza

agrandir Dessin contemporain pour la nouvelle cuisine

3 - Dessin contemporain pour la nouvelle cuisine - L'emplacement du linéaire fut largement influencé par la présence d'un mur en pierres apparentes, sur la face nord de l'atelier. Contrairement aux autres parois, il n'avait pas besoin d'être isolé car il profite de la chaleur d'une construction mitoyenne. Une simple restauration à la chaux a permis de lui redonner ses lettres de noblesses. La cuisine fut volontairement conçue sans meuble haut pour souligner la présence des pierres, et leur teinte orangée, qui se marie à merveille avec le bleu-vert du linéaire. Un cellier accessible depuis une porte latérale a permis de compenser la disparition des caissons hauts. Ainsi le regard peut se perdre librement dans la contemplation de cette hauteur d'exception, signature de la bâtisse.
Pour accompagner le dessin minimaliste du mobilier, un béton ciré fut choisi par la propriétaire. Plusieurs options ont été étudiées en amont, mais la pose de la dalle à tapé dans l'oeil de la fille de la propriétaire qui souhaitait donc retrouver cet aspect brut à la fin des travaux. La teinte claire du béton permettait d'accentuer la luminosité tout en respectant l'âme "industrielle" de l'atelier. Un revêtement d'un seul tenant comme celui-ci était également idéal pour étendre les perspectives du rez-de-chaussée, et permettre une lecture fluide du volume.

Hervé Goluza

agrandir Préserver la luminosité exceptionnelle du 120 m2

4 - Préserver la luminosité exceptionnelle du 120 m2 - Quatre chambres étaient initialement prévues dans le nouveau dessin, mais après réflexion, la propriétaire et ses proches ont préféré se contenter de trois pour conserver un plan aéré. Ils ne souhaitaient pas perdre une partie de la verrière dans le cloisonnement de cette zone suspendue, même si cela signifiait que les enfants devraient partager la surélévation. L'espace nuit qui aurait dû s'implanter sur la mezzanine, juste au-dessus du salon, fut remplacé par un petit salon où il fait bon s'installer pour bouquiner ou simplement admirer la vue dégagée sur le ciel parisien.

Hervé Goluza

agrandir La mezzanine s'est modernisée sous l'impulsion de l'architecte

5 - La mezzanine s'est modernisée sous l'impulsion de l'architecte - Le visage de la mezzanine a profondément changé pendant les travaux, bien qu'elle ait conservé son emplacement et ses proportions initiales. L'esprit chalet qui caractérisait la structure en bois d'origine a disparu au profit d'un garde-corps entièrement vitré, plus adapté à l'esthétique minimaliste recherchée, mais également choisi pour permettre à la lumière de se diffuser sans entrave dans l'ensemble du rez-de-chaussée. Une luminosité d'exception qu'un parquet peint en blanc a naturellement permis d'accentuer une fois l'option du béton écarté (une base en bois n'étant pas suffisamment stable pour un revêtement coulé, celui-ci risquant de se fissurer). La mezzanine a ensuite accueilli une chambre partiellement vitrée. Pensée pour accueillir la propriétaire lors de ses passages à Paris, elle profite d'une vue plongeante sur la pièce de vie, ainsi que d'une salle de bains privée située de l'autre côté de la passerelle. Un nouvel aménagement qui n'est pas sans rappeler celui des riads, où les pièces privées s'articulent toutes autour d'une cour centrale. La covisibilité qui caractérise maintenant la maison peut toutefois être modulée dans les chambres par des rideaux posés le long des parois vitrées.
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Hervé Goluza

agrandir Une palette chaleureuse enveloppe les chambres suspendues

6 - Une palette chaleureuse enveloppe les chambres suspendues - "La colorimétrie a été étudiée pour correspondre à l'usage des pièces. Si le blanc et quelques notes de bleu ponctuent le niveau principal, les chambres situées en hauteur ont bénéficié d'une palette plus chaude, presque terreuse, qui correspond mieux à leur caractère intime", précise Camille Salzman. Ces couleurs ont également compensé la perte de luminosité due à la configuration des chambres suspendues. De fait, les façades vitrées n'ont pas uniquement été installées pour faciliter la communication : elles permettent aujourd'hui d'alimenter ces couchages privés de fenêtres sur l'extérieur en lumière naturelle. Offrir une vue sur le volume global de l'atelier permettait également de décupler le volume de ces pièces installées en second jour.
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Hervé Goluza

agrandir Sous la mezzanine, un salon comme un cocon dans ce loft lumineux

7 - Sous la mezzanine, un salon comme un cocon dans ce loft lumineux - Les contours de la mezzanine n'ont que peu changé au cours des travaux mais la trémie s'est agrandie pour faciliter l'accès au niveau supérieur. La raideur de l'escalier existant, pareil à une échelle de meunier, a en effet incité l'architecte à retravailler cette partie de la structure. Plus confortable et donc plus sécurisée, la nouvelle montée se distingue par des marches ajourées qui permettent à la lumière de se faufiler sous la mezzanine depuis la cage d'escalier. Pièce essentielle pour les propriétaires qui aiment s'y installer pour discuter, recevoir, lire et même travailler, le salon a conservé sa place en contrebas. S'il partageait autrefois l'espace sous la mezzanine avec un coin salle à manger, le déplacement de ce dernier dans le volume central a permis d'étendre les perspectives du séjour et de lui offrir une surface adaptée à sa fonction.

Hervé Goluza

agrandir Esquisser les lignes d'une bibliothèque qui ne ressemble à aucune autre

8 - Esquisser les lignes d'une bibliothèque qui ne ressemble à aucune autre - La collection de beaux livres, de bibelots et de tableaux que possédaient la propriétaire et sa fille recouvrait autrefois toute une paroi de l'atelier. Camille Salzman avait donc pour mission de les intégrer dans le nouveau dessin du bien, et c'est tout naturellement qu'elle a imaginé les lignes d'une bibliothèque sur mesure. Des inserts en bois massif se sont glissés dans la structure en médium à peindre pour accueillir quelques objets. Le médaillon central, aujourd'hui occupé par une toile, est un support d'exposition privilégié pour les trouvailles artistiques de la famille. Un ensemble patchwork qui constitue un fond de perspective dynamique pour l'ensemble du rez-de-chaussée, le salon se dévoilant largement depuis la cuisine ou la salle à manger.

Hervé Goluza

agrandir Un bureau s'est glissé dans le nouveau dessin du salon

9 - Un bureau s'est glissé dans le nouveau dessin du salon - Transformer le mur du salon avec des menuiseries sur mesure permettait d'y intégrer un bureau. La propriétaire avait en effet besoin d'un espace de travail suffisamment confortable pour pouvoir le partager avec ses proches lors de leurs séjours parisiens. Un plateau en chêne fut choisi pour qu'il se fonde dans le décor et réponde aux inserts de la bibliothèque, également réalisés avec ce bois chaleureux. L'angle légèrement arrondi du bureau a quant à lui permis d'adoucir la transition avec la banquette attenante, lieu de retrouvailles et de détente.
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Hervé Goluza

agrandir Épouser l'architecture de l'ancien atelier avec une banquette XXL

10 - Épouser l'architecture de l'ancien atelier avec une banquette XXL - Après avoir cherché en vain une banquette aux dimensions adaptées (et compatible avec le budget), les contours d'une version sur mesure se sont esquissés sous le crayon de l'architecte. L'angle de la pièce a servi de support pour adosser confortablement l'assise et créer un espace de convivialité. Située sous la trémie, la banquette est à proximité directe du bar où se cache tout le nécessaire pour recevoir. Dans un souci de cohérence, la structure en chêne fut recouverte d'un velours bleu, légèrement plus soutenu que celui choisi pour les murs. "Ma cliente a un goût marqué pour les bleus profonds, qui tirent légèrement sur le vert, comme ceux de la palette Sarah Lavoine. Je me suis donc appuyée sur cette idée pour définir la colorimétrie du rez-de-chaussée". Doux et enveloppant à la fois, le mur bleuté du salon se prêtait bien à la configuration - l'ombre portée de la mezzanine réduisant légèrement la luminosité de cette zone, il était essentiel de tabler sur une teinte suffisamment claire mais pas froide, qui ne risque pas de l'assombrir davantage. L'atelier fut en effet conçu comme un écrin de lumière où les couleurs viennent souligner les atouts premiers.
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En photo : banquette sur mesure en velours et chêne
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Hervé Goluza

agrandir Jeu de regards entre les différents espaces

11 - Jeu de regards entre les différents espaces - Les perspectives ont été volontairement travaillées pour permettre aux habitants d'entrevoir plusieurs espaces en même temps, et ce peu importe où ils se trouvent au sein de la maison. Une "covisibilité" obtenue grâce à l'agencement des chambres autour du volume en double hauteur. La partie nuit dédiée aux parents fut pensée sur le même principe, s'ouvrant sur le rez-de-chaussée grâce à un système de portes à galandages. Celles-ci modulent l'ouverture du sas d'entrée permettant d'accéder à la chambre, mais aussi aux commodités. Ainsi les séparations s'effacent en journée pour laisser le regard filer d'un bout à l'autre du 120 m2.

Hervé Goluza

agrandir Tout le confort d'une suite dans une poignée de mètres carrés

12 - Tout le confort d'une suite dans une poignée de mètres carrés - La surface allouée à la suite parentale correspond à un appentis que les propriétaires avaient déjà investi comme un prolongement de la maison. Il fallait néanmoins caser une entrée avec commodités, une chambre, une salle de bains confortable, ainsi qu'un escalier pour accéder à la surélévation. L'espace était autrefois occupé par une petite cuisine, voisine d'une chambre et d'une salle de bains sans lumière naturelle. Un gros travail fut donc réalisé pour assurer la fluidité des flux entre les différents espaces installés. La création d'une tête de lit bordée de rangements a permis de contourner la contrainte des mètres carrés. Les caissons qui enveloppent le couchage ont libéré la circulation, et contribué à mettre en scène la chambre, visible depuis la pièce de vie lorsque les portes sont ouvertes.
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En photo : suspension Flowerpot VP1 par &Tradition

Hervé Goluza

agrandir Le bleu comme fil conducteur du rez-de-chaussée

13 - Le bleu comme fil conducteur du rez-de-chaussée - Depuis le salon cocon où s'étendent les pigments d'un bleu enveloppant, jusqu'à la teinte feutrée des placards qui enveloppant le couchage, en passant par la robe bleu-vert de la cuisine, la couleur fait office de fil conducteur dans cet ambitieux projet de rénovation. En toute logique, la salle de bains parentale s'est inscrite dans cette veine en misant sur une frise de zelliges bleus, ton sur ton avec la chambre attenante. L'espace était suffisant pour conjuguer le confort d'une baignoire avec la praticité d'une douche, et ainsi faciliter la routine de la fille de la propriétaire et de son mari.

Hervé Goluza

agrandir Une surélévation dédiée aux enfants

14 - Une surélévation dédiée aux enfants - Il suffit maintenant de gravir quelques marches pour rejoindre la chambre des enfants, installée juste au-dessus du pôle entrée. Les travaux de surélévation ont effectivement permis de régler le problème des couchages manquants pour accueillir sous le même toit toute la famille. Si le projet initial prévoyait une chambre supplémentaire sur la mezzanine, le regroupement des enfants n'a finalement pas posé problème, permettant à l'atelier de conserver son architecture aérée d'origine. La construction n'a d'ailleurs pas été impactée par l'agrandissement, celui-ci prenant place au-dessus de l'ancien appentis. Camille Salzman a ensuite veillé au confort de cette surélévation en intégrant au plan une salle d'eau avec wc. Résultat, toutes les chambres possèdent aujourd'hui un point d'eau qui assure l'autonomie des habitants (et évite les chassés-croisés entre les différents niveaux du bien). Comme dans la chambre située sur la mezzanine, ce nouvel espace nuit s'est paré d'une peinture chaleureuse en tête de lit, un rose tirant légèrement sur le brun, qui réchauffe naturellement le blanc dominant.
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Hervé Goluza

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