Réinventer le charme Art déco : la transformation d'une maison des années 30

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Lorsque l'architecte d'intérieur Julie Lacour s'est aventurée pour la première fois au sein de cette maison années 30 de Boulogne-Billancourt, des travaux étaient déjà en cours. Les nouveaux propriétaires Stéphanie et Grégory s'étaient en effet tournés vers un entrepreneur pour adapter les volumes existants aux besoins de leur petite famille, convenant notamment d'étendre les perspectives du salon avec une extension. Mais il leur fallait un regard spécifique sur la décoration pour parfaire ce projet de vie qui leur était cher. Entre les poutrelles, les bâches et les fenêtres éventrées, il n'était pas simple de se projeter - d'autant qu'à l'époque, Julie était loin d'imaginer qu'elle ne reverrait cette maison qu'une fois sa transformation achevée. La crise sanitaire s'est en effet invitée à l'issue de son premier passage, l'obligeant à gérer les travaux depuis Bruxelles où elle vit depuis quelques années. Un contexte pour le moins atypique qui n'a pas empêché ce projet de se concrétiser et même de surprendre les propriétaires comme la professionnelle lors de la livraison.

Les codes résolument Art déco de cette maison ont tout naturellement conquis Grégory et Stéphanie lors de leur visite. Les travaux à prévoir avant d'y poser leurs valises et celles de leurs enfants ne les ont pas effrayés, et rapidement, ceux-ci ont été confiés à un entrepreneur de la région. Mais il fallait encore imaginer toute l'esthétique de cette future maison familiale où l'héritage des années 30 était encore palpable. S'il était important de le souligner, il l'était tout autant de ne pas tomber dans les clichés. Julie Lacour s'est donc évertuée à contrebalancer les rondeurs de l'architecture au travers d'aménagements graphiques, de lignes coutures. Le bleu, point de départ de la réflexion avec les propriétaires, s'est imposé comme fil conducteur du rez-de-chaussée, guidant les pas de l'entrée jusqu'à l'extension sortie de terre au début du chantier. Rehaussée de touches subtiles de noyer et de laiton, la décoration chic et décontractée imaginée dans les moindres détails par l'architecte d'intérieur a permis de personnaliser sans dénaturer cette belle construction.
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>> Le projet de rénovation en bref >> Le lieu : Boulogne-Billancourt. La surface : la totalité des 250 m2 disponibles hormis les chambres d'enfant. La durée des travaux : 9 mois. L'idée : esquisser une ambiance chic mais décontractée dans une maison des années 30 aux volumes fraîchement retravaillés par un entrepreneur, en misant notamment sur le dialogue entre le blanc, le noir, le bleu foncé et le noyer.
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>> https://julielacour.com/
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agrandir La naissance d'une belle collaboration entre une propriétaire et une professionnelle de la déco

1 - La naissance d'une belle collaboration entre une propriétaire et une professionnelle de la déco - Dans un contexte aussi particulier qu'une crise sanitaire, la rénovation de cette maison boulonnaise aurait pu être particulièrement complexe. Mais c'était sans compter sur la complicité qui s'est rapidement installée entre la propriétaire et l'architecte d'intérieur mandatée pour l'occasion : "nous nous sommes retrouvés sur une même conception de la décoration, explique Julie Lacour. Stéphanie avait découvert mon travail via instagram et n'a donc pas eu peur de me confier ses ambitions pour cette maison qu'elle rêvait "chic et décontractée" mais qu'elle n'avait absolument pas le temps de décorer elle-même. Nos premiers échanges m'ont permis d'élaborer un moodboard qu'elle a aussitôt validé. En dépit des événements, le suivi de chantier n'a donc pas été aussi compliqué que prévu". La crise sanitaire ayant empêché la pro de se rendre sur les lieux pendant les travaux, la découverte n'en a été que plus forte. Le résultat a pour ainsi dire dépassé les espérances des deux parties. Outre le bleu qui était une vraie demande des propriétaires, la palette du projet s'est dessinée tout naturellement sous le crayon de Julie. Invité par touches, le noir permettait ainsi de rendre hommage aux détails de l'architecture cerclés de métal, à l'image de la porte d'entrée, tout en contrastant le blanc dominant. Le noyer s'est quant à lui imposé en réaction au chêne clair choisi pour le nouveau parquet.
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En photo : petit fauteuil Babel Brune ; suspension Hartô ; table basse Ethnicraft ; tapis Beldy Paris ; canapé Sarah Lavoine

Sophie Lloyd

agrandir Revisiter subtilement les codes Art déco de la maison

2 - Revisiter subtilement les codes Art déco de la maison - La rénovation avait pour objectif d'apposer la patte d'une nouvelle famille entre les murs de cette construction sans toutefois gommer ses attributs Art déco. Julie Lacour s'est donc amusée à revisiter certains codes pour élaborer de nouveaux éléments, à l'instar de la verrière qui sépare aujourd'hui la cuisine de l'entrée. Son cadre en métal fut largement inspiré par celui de la porte principale, également vitrée, mais ornée d'arabesques caractéristiques des arts décoratifs. Le graphisme simplifié de cette nouvelle porte intérieure permettait de l'inscrire dans la veine de l'architecture mais avec un twist moderne. D'autant qu'au sol, un carrelage que l'on pourrait penser d'époque s'est invité durant le chantier. Les propriétaires craignaient en effet que le parquet de l'entrée ne soit quotidiennement souillé de terre. La pro leur a proposé d'incruster quelques carreaux devant la porte d'entrée, à la manière d'un tapis, pour leur permettre de se déchausser sur une surface qui craint moins la saleté. Facile d'entretien, le carrelage a également le mérite de renforcer le rendu ancien du parquet point de Hongrie, pourtant fraîchement posé dans l'ensemble du rez-de-chaussée.
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En photo : suspension Gubi ; miroir Sarah Lavoine ; verrière réalisée sur mesure ; carrelage déniché chez Arte Casa ; banc Bloomingville
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Sophie Lloyd

agrandir Un couloir tout en longueur souligné d'un soubassement

3 - Un couloir tout en longueur souligné d'un soubassement - Il est parfois plus intéressant de souligner d'apparents défauts que de tenter de les dissimuler - un principe que l'architecte d'intérieur a pour habitude d'appliquer dans tous ses projets. Aussi n'est-il pas étonnant qu'elle ait décidé d'accentuer la longueur de ce couloir d'entrée plutôt que de le couper. Un soubassement coloré s'est tout naturellement dessiné sur les cloisons, guidant les pas de la porte jusqu'à l'escalier. L'occasion d'introduire pour la première fois la couleur phare de ce projet, j'ai nommé le bleu foncé. Une peinture intense, proche du noir mais rehaussée de pigments bleutés, choisie pour son rendu aussi chic que chaleureux. Une bande noire fut également posée entre le blanc dominant et le soubassement pour apporter une finition couture à cette zone de passage centrale.
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En photo : applique en noyer Secto Design ; console Calligaris ; buffet en noyer Hartô
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Sophie Lloyd

agrandir L'escalier existant s'est offert un rafraîchissement

4 - L'escalier existant s'est offert un rafraîchissement - Une maison aussi ancienne que cette propriété de la région parisienne ne pouvait que renfermer quelques trésors d'architecture. Au-delà des ouvertures typées Art déco, les propriétaires ont eu le plaisir de découvrir un escalier en bois massif plutôt bien conservé. Il a suffi d'un ponçage suivi d'une couche de vernis pour raviver la beauté de ses marches bientôt centenaires. Il fut brièvement envisagé de les peindre en noir, mais la peinture ayant tendance à s'abîmer plus rapidement sur cette partie de l'escalier, l'idée fut reportée sur les contremarches, moins exposées aux passages répétés. La couleur fut précisément choisie pour répondre aux montants métallisés de la rambarde. Ainsi la rénovation de l'escalier s'est achevée dans le respect de l'existant.

Sophie Lloyd

agrandir Des allures de boudoir pour les commodités du rez-de-chaussée

5 - Des allures de boudoir pour les commodités du rez-de-chaussée - "J'aime beaucoup travailler les commodités dans le cadre d'un projet, tout simplement car c'est une pièce où l'on ne fait que passer et où il est véritablement possible d'oser ! J'ai adoré réaliser celles de cette maison familiale car en l'absence de fenêtre, il était essentiel de proposer une décoration marquée", précise Julie Lacour. Toujours dans cette optique de tirer parti d'une faiblesse de l'architecture, la pro a donc misé sur une couleur foncée pour habiller la totalité des parois, plafond compris. Puisque la luminosité fait naturellement défaut dans cette zone aveugle de la maison, il était plus intéressant de tabler sur un effet "boîte de nuit" que de poser un blanc qui, de toute manière, aurait été perçu gris par les habitants. La peinture bleue choisie, légèrement différente de celle de l'entrée, permettait également d'instaurer une atmosphère feutrée. Un mur entier de zelliges à la signature dorée fut ensuite réalisé face aux toilettes, insufflant des accents de boudoir à la pièce. Les touches de laiton apportées par le miroir et la vasque sculpturale n'ont fait que renforcer cette impression. Au sol, le choix s'est porté sur un béton foncé qui entretient l'inspiration méditerranéenne de la décoration. "Je voulais un revêtement lisse et d'un seul tenant pour éviter les jointures. Il y avait suffisamment de joints apparents avec ce mur de zelliges, le béton était donc essentiel à l'équilibre global". Entre l'aspect mat de la peinture, la brillance naturelle des carreaux émaillés, et le rendu nuancé du béton, les textures se sont tout naturellement complétées au sein des commodités.
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En photo : miroir et vasque Ex.t Design ; zelliges Ateliers Zelij ; sol en beton ciré Bitume
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Sophie Lloyd

agrandir Le blanc, un choix réfléchi pour la salle à manger

6 - Le blanc, un choix réfléchi pour la salle à manger - Plusieurs raisons ont motivé le choix du blanc dans la salle à manger, notamment l'envie de proposer une enveloppe intemporelle que les propriétaires pourraient, par la suite, s'approprier. Prolonger le soubassement du couloir n'était pas forcément pertinent dans cette partie de l'habitation où Grégory et Stéphanie projetaient déjà d'installer leurs tableaux (la présence d'une bande colorée ayant tendance à détourner le regard des oeuvres exposées). Les murs ont donc été traités comme une toile de fond. Il était alors possible de miser sur des meubles signatures, à l'image de la majestueuse table en céramique cerclée de laiton, ou du buffet en bois laqué et cannage rehaussé de tiroirs colorés.
La présence d'un mur foncé, à l'autre extrémité de la pièce, a également justifié l'utilisation du blanc dans la partie dédiée à la salle à manger. L'objectif étant d'obtenir un contraste saisissant pour se passer de cloisons supplémentaires. À l'instar d'un clair-obscur, l'opposition entre les peintures permettait de structurer le rez-de-chaussée avec subtilité.
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En photo : table et chaises Red Edition ; buffet Sarah Lavoine ; suspension en laiton Gervasoni ; rideaux AMPM
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Sophie Lloyd

agrandir Créer de la profondeur à l'aide d'une couleur

7 - Créer de la profondeur à l'aide d'une couleur - Avant que Julie Lacour n'intervienne sur l'aménagement et la décoration, d'importants travaux ont été réalisés sur la structure de la maison. Une extension fut notamment ajoutée à l'extrémité du salon sous la houlette d'un entrepreneur mandaté par les propriétaires lors de l'acquisition. Surplombant légèrement le rez-de-chaussée, l'espace fraîchement sorti de terre permettait d'installer un bureau ainsi qu'un piano, sans pour autant perdre le contact avec le salon installé quelques marches plus bas. Aucune porte ne s'est invitée dans le tableau afin de faciliter la communication. Notre architecte d'intérieur s'est donc rapidement penchée sur la colorimétrie pour mettre en valeur cette particularité de la maison. Le mur de séparation, percé de larges ouvertures, fut habillé d'un bleu profond identique à celui de l'entrée. Un détail loin d'être anodin si l'on considère la profondeur qu'il a permis d'obtenir. Le papier peint à palmiers posé côté extension n'a fait que renforcer cette impression, dessinant de nouvelles perspectives depuis le salon, au même titre qu'une fenêtre s'ouvrant sur un patio.
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En photo : petit fauteuil Babel Brune ; suspension Hartô ; table basse Ethnicraft ; tapis Beldy Paris ; canapé et fauteuil Sarah Lavoine ; bibliothèque réalisée sur mesure ; papier peint Pierre Frey

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agrandir Une bibliothèque qui contraste volontairement les lignes de l'architecture

8 - Une bibliothèque qui contraste volontairement les lignes de l'architecture - Dessinée pour l'occasion, la bibliothèque s'est finalement étendue sur près de trois mètres, recouvrant tout un pan du salon de son étonnante silhouette. Mêlant verticales, horizontales, et mêmes diagonales, elle a volontairement bousculé les codes de l'architecture de son graphisme moderne. Dans une construction des années 30 comme celle-ci, les rondeurs sont en effet nombreuses, que ce soit au travers de vitres ornées d'arabesques ou d'encadrements de portes arrondis - il était donc essentiel aux yeux de notre professionnelle de les contrebalancer avec des lignes beaucoup plus droites. Il faut dire qu'elle veille à la complémentarité des formes, des couleurs et des matériaux, dans l'ensemble de ses projets. Des inserts en noyer se sont ainsi glissés dans le dessin de la bibliothèque afin de réchauffer sa silhouette blanche. Véritable leitmotiv, ce bois foncé fut décliné sur un certain nombre de meubles, contrastant avec le chêne clair du parquet. Des caissons fermés en hauteur et en soubassement ont toutefois permis de tempérer l'asymétrie obtenue par le jeu des étagères. Si les façades du bas renferment les jeux de sociétés et les jouets des enfants à leur portée, celles du haut dissimulent toute la tuyauterie de l'aération. Ainsi la bibliothèque n'a pas seulement une vocation de rangement puisqu'elle accueille discrètement une partie de la technique.
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agrandir Instaurer une décoration chic mais décontractée jusqu'au salon

9 - Instaurer une décoration chic mais décontractée jusqu'au salon - Le brief de départ supposait d'instaurer une ambiance chic et intemporelle mais décontractée. S'il n'était pas question de faire une croix sur les belles choses, la décoration ne pouvait se composer de pièces trop "guindées" pour une vie de famille, les propriétaires étant parents de trois enfants. Les assises du salon ont par exemple été choisies blanches, avec une ligne couture rappelant les contours métallisés des ouvertures, mais dans un revêtement en lin facile à vivre. Un tissu également décliné sur les rideaux afin d'invoquer l'atmosphère légère des maisons de vacances. La présence dominante du blanc n'a pas empêché l'architecte d'intérieur de créer un salon accueillant où toute la famille peut se retrouver à l'issue d'une longue journée. Le toucher molletonné du tapis berbère, couplé à la chaleur naturelle des meubles en noyer, ont assurément contribué à ce sentiment d'enveloppement. Les formes furent quant à elles travaillées pour obtenir le parfait équilibre entre les rondeurs de l'Art déco (notamment véhiculée par les arabesques des fenêtres et la table basse) et le graphisme d'un mobilier contemporain.
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En photo : fauteuil Sarah Lavoine
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Sophie Lloyd

agrandir Une ambiance différente dans chaque salle de bains

10 - Une ambiance différente dans chaque salle de bains - Implantées au premier étage de la bâtisse, les chambres des enfants ont été conçues par leurs parents, mais les salles de bains associées ont toutes été confiées aux mains de Julie Lacour. Un rapide sondage auprès des principaux intéressés a permis d'établir des cahiers des charges bien différents les uns des autres. La première pièce d'eau s'est par exemple articulée autour d'un carrelage rosé, tandis qu'une version sable fut privilégiée dans la deuxième. Il fallait cependant déjouer le piège du premier degré avec l'utilisation du rose : en misant sur une teinte poudrée, et en l'associant avec une robinetterie noire, Julie a composé un aménagement suffisamment intemporel pour accompagner la petite fille pendant de longues années. D'autant que ces touches subtiles de noir ont permis d'inscrire cette salle de bains d'enfant dans la veine esthétique de la maison. Une impression renforcée par la mosaïque inspirée des années 30 qui habille maintenant le sol de la pièce.
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En photo : carrelages dénichés chez Arte Casa ; applique noire Made.com ; miroir House Doctor

Sophie Lloyd

agrandir Quand le carrelage traduit les goûts des habitants

11 - Quand le carrelage traduit les goûts des habitants - "Le petit garçon nous avait confié qu'il aimait le bleu et le moutarde, se souvient la pro. En repérage pour du carrelage, nous avons eu la chance de tomber sur un modèle qui déclinait précisément ces deux tons, sous forme de ronds. Il était évident que nous allions repartir avec ce revêtement qui permettait de répondre à la demande du garçon tout en rendant hommage à l'architecture Art déco de la construction". Concentré dans la douche et au-dessus du lavabo, ce carrelage imprimé a dynamisé par sa simple présence la boîte blanche de cette troisième salle de bains.
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En photo : carrelages dénichés chez Arte Casa ; applique DCW Éditions
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Sophie Lloyd

agrandir Sublimer la salle de bains parentale de bétons cirés

12 - Sublimer la salle de bains parentale de bétons cirés - Territoire des parents, le dernier étage de la maison s'est enrichi d'une salle de bains apaisante à l'issue des travaux. Stéphanie a tout de suite confié qu'elle souhaitait un rose terreux pour habiller les murs avec une couleur qui s'approche de la palette douce déclinée dans la chambre attenante. De toute manière, l'architecture mansardée de la pièce se prêtait bien à cette proposition. Plusieurs tests avec le fabricant de béton ciré Mercadier ont permis de s'approcher au plus près de ses ambitions. Le matériau fut ensuite décliné au sol, mais dans une teinte plus brune, qui évoque la sensation de "marcher pieds nus dans le sable". Avec son meuble en chêne suspendu, sa baignoire îlot, la salle de bains parentale coche maintenant toutes les cases de la bulle de déconnexion.
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En photo : bétons cirés blush au mur et moka au sol par Mercadier ; appliques Faro ; miroirs Serax
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Sophie Lloyd

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