Une collection d'assises qui revisite avec brio l'art de la relaxation

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Une collection d'assises qui revisite avec brio l'art de la relaxation
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En concevant le modèle «Poupu» («dodu» en provençal), Julia Chehikian avait en tête ces petits fauteuils élégants qui meublent les boudoirs, « sur lesquels on boit du champagne rosé avec le petit doigt levé !»

Une collection d'assises qui revisite avec brio l'art de la relaxation - En concevant le modèle «Poupu» («dodu» en provençal), Julia Chehikian avait en tête ces petits fauteuils élégants qui meublent les boudoirs, « sur lesquels on boit du champagne rosé avec le petit doigt levé !»

Julia Chehikian

Légers, mobiles, solaires et hédonistes, les sièges conçus et fabriqués par Julia Chehikian célèbrent la vie en plein air et l'insouciance de Marseille. Dans son atelier du Petit Chantier, la jeune femme, qui investit le métier de ferronnier, se concentre sur une collection d'assises qui revisite avec brio l'art de la relaxation.

Difficile d'imaginer cet elfe blond de 27 ans en train de manier le fer à souder dans une gerbe d'étincelles... Chalumeau, marteau à piquer et métal en fusion constituent pourtant le quotidien de Julia Chehikian, artisan-designer et ferronnière à Marseille. "Tout a commencé pendant mes études de droit, raconte la jeune femme. Je révisais dix heures par jour assise sur une chaise et je rêvais d'un bon fauteuil, propice à la lecture. Alors j'ai dessiné sur un bout de carnet une forme qui allait devenir mon premier modèle."  

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Julia Chehikian en casque et tablier de soudeur.

Julia Chehikian en casque et tablier de soudeur.

Julia Chehikian

Le métier, Julia Chehikian va l'apprendre de son oncle ferronnier. Mais si lui soude d'imposants portails et de solides rambardes, la jeune femme, elle, veut fabriquer des meubles. Et plus précisément des assises. Adieu le droit, elle choisit la voie du fer et du feu. Elle s'équipe d'un poste à souder, achète brosses, tubes de métal, piquettes, et, craie en main, esquisse son premier modèle, pensé pendant ses études, "Destendo" ("la détente" en provençal). Suivront six assises, aux noms ensoleillés et au tracé simple comme un coup de crayon, inspirées par le contexte marseillais et la vie en plein air.  

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Charme et simplicité : inspiré à la fois d'une chaise d'écolier et de la géométrie d'une oeuvre de Mondrian, ce siège baptisé "Piet" allie une ossature faite de lignes horizontales et verticales à une assise en tissu amovible.

Charme et simplicité : inspiré à la fois d'une chaise d'écolier et de la géométrie d'une oeuvre de Mondrian, ce siège baptisé "Piet" allie une ossature faite de lignes horizontales et verticales à une assise en tissu amovible.

Julia Chehikian

Dernier-né de cette collection que Julia a dédiée à son père, le modèle "Raymond", en cuir et acier, affiche une ligne intemporelle.

Dernier-né de cette collection que Julia a dédiée à son père, le modèle "Raymond", en cuir et acier, affiche une ligne intemporelle.

Julia Chehikian

Dénominateur commun : légèreté, robustesse, courbes chaloupées et ossatures épurées. Des sièges qui passent facilement de l'intérieur à l'extérieur, que l'on peut transporter à l'épaule pour aller bouquiner sur les rochers ou sous un pin-parasol. Fabriquées à la demande, avec le concours d'artisans locaux - de la tapissière à l'entreprise de thermolaquage -, ces assises peuvent être personnalisées, grâce aux multiples couleurs des toiles et des armatures.  

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En concevant le modèle "Poupu" ("dodu" en provençal), Julia Chehikian avait en tête ces petits fauteuils élégants qui meublent les boudoirs, "sur lesquels on boit du champagne rosé avec le petit doigt levé !"

En concevant le modèle "Poupu" ("dodu" en provençal), Julia Chehikian avait en tête ces petits fauteuils élégants qui meublent les boudoirs, "sur lesquels on boit du champagne rosé avec le petit doigt levé !"

Julia Chehikian

"Avec ses longs pieds, la chaise "Ensouleia" me fait penser à une danseuse se faisant dorer les gambettes au soleil", confie la ferronnière.

"Avec ses longs pieds, la chaise "Ensouleia" me fait penser à une danseuse se faisant dorer les gambettes au soleil", confie la ferronnière.

Julia Chehikian

Et Julia Chehikian ne compte pas en rester là. Dans son atelier du Petit Chantier, des idées de collaboration sont nées : "J'aimerais développer du mobilier et des luminaires avec mes camarades d'atelier, ébéniste et céramistes." De nouveaux champs à explorer pour la belle ferronnière... 

Plus d'info : Julia Chehikian - Mobilier en fer fabriqué à la main, personnalisable, sur commande. 30, rue du Petit-Chantier, 13007 Marseille. Tél. 062123 7927. juliachehikian.fr et @juliachehikian 

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