Un appartement de 64 m2 sans perte de place

publié le

Patrick Amsellem

Pour ce pied-à-terre situé dans le Marais à Paris, l'architecte d'intérieur Florence Ronsil a redonné un lustre classique à cet appartement, tout en le ponctuant de petites touches plus contemporaines. Et le résultat est, sans conteste, une réussite. Gros plan sur ce petit espace qui optimise au mieux sa surface.

Soixante-quatre mètres carrés seulement. Et pourtant une impression d'espace se fait sentir dès que l'on franchit le seuil de ce petit appartement en plein coeur de Paris. Tous les ajouts successifs qui gommaient la personnalité du lieu ont été ôtés. Le premier challenge a été de redonner à ce lieu son âme d'autrefois, ses caractéristiques originelles : rosaces au plafond, volets intérieurs en bois, doubles portes menuisées sur mesure et sol ­ l'ancien parquet a été remplacé par un nouveau, de style Versailles et en poutres anciennes.  

Dans le salon, le célèbre lampadaire "Arco" imaginé en 1962 par les frères Castiglioni illumine une table basse en verre et alu achetée à Saint-Ouen à la galerie Artefactdesign. La "Lounge Chair" des Eames a été rapportée des États-Unis. Derrière, lampe "Pipistrello" de Gae Aurenti (Martinelli Luce) et tableau de Jean Puy. À côté, peinture de Ramon Hernandez et cheminée Louis XV en marbre rose. Au premier plan, lampadaire sur pied acheté chez un antiquaire.

Dans le salon, le célèbre lampadaire "Arco" imaginé en 1962 par les frères Castiglioni illumine une table basse en verre et alu achetée à Saint-Ouen à la galerie Artefactdesign. La "Lounge Chair" des Eames a été rapportée des États-Unis. Derrière, lampe "Pipistrello" de Gae Aurenti (Martinelli Luce) et tableau de Jean Puy. À côté, peinture de Ramon Hernandez et cheminée Louis XV en marbre rose. Au premier plan, lampadaire sur pied acheté chez un antiquaire.

Patrick Amsellem

Dans la chambre, un plaid orange vitaminé Brun de Vian-Tiran vient rehausser le gris du linge de lit. Au fond, des placards réalisés sur mesure s'ouvrent sur la salle de bains, imperceptible lorsque la porte est fermée. Précieuse, cette pièce est recouverte d'un marbre de Carrare. Baignoire îlot "Stori" (Leroy Merlin) choisie pour sa petite taille et ses lignes contemporaines. Lustre en verre de Murano.

Dans la chambre, un plaid orange vitaminé Brun de Vian-Tiran vient rehausser le gris du linge de lit. Au fond, des placards réalisés sur mesure s'ouvrent sur la salle de bains, imperceptible lorsque la porte est fermée. Précieuse, cette pièce est recouverte d'un marbre de Carrare. Baignoire îlot "Stori" (Leroy Merlin) choisie pour sa petite taille et ses lignes contemporaines. Lustre en verre de Murano.

Patrick Amsellem

Le second challenge a concerné la distribution. Celle-ci a été repensée pour créer deux zones distinctes : d'un côté les pièces de réception, de l'autre les espaces privés. "En définitive, le travail s'est révélé assez simple. Il s'agissait de rendre à cet appartement son identité, de réinterpréter les références du passé tout en réalisant une décoration d'aujourd'hui. Le choix des artisans a été primordial", raconte l'architecte d'intérieur Florence Ronsil.  

Dans la salle à manger, le propriétaire a chiné tout le mobilier. Sur la table Knoll entourée de chaises Arne Jacobsen, vase Lalique. Peinture de Ramon Hernandez. Lustre d'apparat en verre de Murano.

Dans la salle à manger, le propriétaire a chiné tout le mobilier. Sur la table Knoll entourée de chaises Arne Jacobsen, vase Lalique. Peinture de Ramon Hernandez. Lustre d'apparat en verre de Murano.

Patrick Amsellem

L'espace réorchestré, le choix des couleurs, orange dans la cuisine, noir dans la chambre, ainsi que la feuille de cuivre qui habille l'un des murs, s'inscrivent dans la modernité. Le propriétaire, amateur de mobilier vintage, chine beaucoup, d'où cette juxtaposition de luminaires en hommage aux années 1950 à 1970. Dans la chambre, la porte menant à la salle de bains se confond avec celle des placards moulurés qui l'entourent. Au-dessus, un oeil-deboeuf fait le lien entre les deux pièces. Comme un écrin, la salle de bains se pare d'un marbre de Carrare. Désormais, le propriétaire profite du lieu dès que son planning lui permet une escapade parisienne. 

Côté salle à manger, un lustre en verre Murano trône au-dessus de la table Knoll vintage entourée des chaises d'Arne Jacobsen chez ArtefactDesign. VaseLalique, pièce de collection. Sur le canapé de Johannes Andersen, plaid (Brun de Vian-Tiran). Au fond, fauteuil noir ancien de Florence Knoll, non réédité.

Côté salle à manger, un lustre en verre Murano trône au-dessus de la table Knoll vintage entourée des chaises d'Arne Jacobsen chez ArtefactDesign. VaseLalique, pièce de collection. Sur le canapé de Johannes Andersen, plaid (Brun de Vian-Tiran). Au fond, fauteuil noir ancien de Florence Knoll, non réédité.

Patrick Amsellem

3 questions à l'architecte d'intérieur

-Quel a été le principal défi de cette rénovation ?  

Florence Ronsil : Redonner du caractère à l'appartement, dans lequel tous les éléments décoratifs et historiques avaient été supprimés ou masqués. Et redéfinir les axes de circulation afin de créer une entrée, un espace de vie et une zone nuit.  

-Comment l'idée d'aménagement de la salle de bains vous est-elle venue ? 

F.R. : Recouverte de marbre blanc de Carrare, la salle de bains a été conçue comme un écrin. Et comme une surprise, car elle se découvre par une porte qui se confond avec la menuiserie du placard. La baignoire îlot, volontairement placée dans l'axe de la porte, est illuminée par un magnifique lustre en verre de Murano.  

-Qu'est-ce qui vous touche le plus dans ce lieu ?  

F.R. : Les menuiseries : le parquet Versailles, les doubles portes menuisées, sur mesure à l'ancienne, les volets intérieurs, le placard de la chambre et les coffrages des radiateurs, tous ces éléments ont renforcé le caractère historique de l'appartement et nous ont obligés à travailler avec une sélection d'artisans spécialisés.  

De l'entrée, vue lumineuse sur le salon qui donne sur un jardin. Miroir acheté aux Puces de Saint-Ouen. Portes réalisées sur mesure et pourvues de poignées Louis XV finition bronze. Parquet Versailles conçu par le maître ébéniste Christian Pingeon, à l'aide de poutres anciennes.

De l'entrée, vue lumineuse sur le salon qui donne sur un jardin. Miroir acheté aux Puces de Saint-Ouen. Portes réalisées sur mesure et pourvues de poignées Louis XV finition bronze. Parquet Versailles conçu par le maître ébéniste Christian Pingeon, à l'aide de poutres anciennes.

Patrick Amsellem

Un petit espace est dédié au bureau de Georges Nelson assorti de sa chaise vintage. Lampe ronde en opaline chinée et lampe "Nesso" rééditée chez Artemide. Au mur, encre de Ramon Hernandez. Sur la table de chevet en verre, lampe d'inspiration 1930.

Un petit espace est dédié au bureau de Georges Nelson assorti de sa chaise vintage. Lampe ronde en opaline chinée et lampe "Nesso" rééditée chez Artemide. Au mur, encre de Ramon Hernandez. Sur la table de chevet en verre, lampe d'inspiration 1930.

Patrick Amsellem

Dans le petit couloir menant aux toilettes, le mur est recouvert d'une dorure à la feuille de cuivre. Au sol, de la pierre de Bourgogne agrémentée de cabochons de marbre noir (Rénov'Mat). Lave-mains "Tube" en porcelaine coloris argent platinium (Point WC) et miroir doré chiné.

Dans le petit couloir menant aux toilettes, le mur est recouvert d'une dorure à la feuille de cuivre. Au sol, de la pierre de Bourgogne agrémentée de cabochons de marbre noir (Rénov'Mat). Lave-mains "Tube" en porcelaine coloris argent platinium (Point WC) et miroir doré chiné.

Patrick Amsellem

Ailleurs sur le web

Contenu proposé par Taboola

Ailleurs sur le web

Sur le même thème

Abonnez-vous

Côté Paris
Je m'abonne

Newsletter CôtéMaison

Recevez quotidiennement le meilleur de l'actu déco de Côté Maison

Services

Commentez cet article

Je m'identifie

Se connecter et publier

Je m'inscris

S'inscrire et publier

ou

Votre commentaire sera publié directement et modéré a posteriori. En publiant vous acceptez la charte des commentaires

Signaler une faute d'orthographe, une erreur dans l'article, un bug

0 commentaire