Paris, cent ans après les Années folles, côtoyant des lieux légendaires et immuables, s'ouvrent des espaces à destination ou imaginés par des artistes. Montparnasse reste un carrefour de l'art.
"Nous avons pensé l'Hôtel des Académies et des Arts comme un hommage à l'ébullition créative de la Belle Époque, en évitant tout cliché." C'est un tour de force, d'autres diraient saut créatif, qu'ont pratiqué les jeunes architectes Stéphanie Lizée et Raphael Hugot en inscrivant l'histoire du lieu dans la contemporanéité. Aux mains de la même famille pendant plus de cent ans, acheté récemment par le groupe Adresses Hôtels (propriétaire de l'Hôtel La Ponche à Saint-Tropez) le bâtiment étroit, en face de la mythique Académie de la Grande-Chaumière, conserve sur les murs de la cour, dans la cage de l'ascenseur, les pochoirs de l'homme en blanc de Jérôme Mesnager réalisés dans les années 1980. Le duo a convié d'autres artistes à intervenir au rez-de-chaussée, dans les chambres : Franck Lebraly et ses fresques aux pastels gras en résonance avec les dessins filaires de Pablo Picasso, Charlotte Culot et ses peintures abstraites, Edith Beurskens et ses sculptures en impression 3D, Sylviane Pelletier et ses découpages.
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