En Calabre, sous l'impulsion de l'architecte Stefano Trapani et de Giuseppe Zoccali, son propriétaire, un esthète passionné d'art et de design, cette villégiature des années 1920 refait sa vie sans effacer l'ancienne. À l'italienne, sur cette toile de fond à l'état brut, pièces iconiques et art contemporain réunissent histoire et modernité autour d'un dialogue continu, donnant à ses "murs-tableaux" une vitalité intemporelle.
Comment transformer une maison de famille sans en gommer la mémoire ? L'héritage d'un patrimoine oblige parfois des décisions sensibles. Un sujet majeur dans la rénovation de cette villa marquée par le choix de préserver ses souvenirs et ses murs à histoires. Quand Giuseppe Zoccali et sa femme - derniers de la lignée familiale - se retrouvent propriétaires de cette villégiature des années 1920, la réflexion s'impose. Envisager de la rénover en faisant table rase n'est pas envisageable, pas plus que de la conserver en l'état. Seule une intervention mesurée marquera sa métamorphose. À l'écoute des enjeux, la proposition de l'architecte Stefano Trapani évoquant un partage entre respect mémoriel et projection contemporaine fera l'unanimité. "Changer sans changer est la clé de ce projet !", souligne l'architecte. Intervenir par l'apport de pièces de design iconiques tout en se servant de cette toile de fond existante comme d'un tableau vivant, en sera le préambule. Peintures écaillées, plafonds abîmés, papiers peints oubliés, couleurs fanées... Peu importent leurs états et leurs aspects désuets, ils forment désormais le point d'ancrage du nouveau décor.
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